Seigneur, dis-nous une parole…

Bonjour les amis,

Le message de l’Evangile du jour porte sur la confiance et ses fruits en nous : Si nous acceptons de nous confier au Seigneur, de nous en remettre à Lui, Il pourra faire ce pour quoi Il est venu dans le monde, c’est à dire nous sauver de nos péchés.
La guérison physique de cet homme n’est qu’une « preuve » de son pouvoir qui nous conduit à reconnaître et accueillir cette guérison plus profonde, celle du péché. Guérir le corps est déjà une belle chose. Libérer l’âme de son péché est une guérison encore plus profonde.
Alors Jésus remet les choses dans le bon ordre, la guérison intérieure plus vitale intervient avant la guérison physique.
Jésus est venu pour nous réconcilier avec Dieu son Père. Sa bonté pour nous va d’abord à l’essentiel en libérant notre cœur pour ensuite libérer toutes les dimensions de notre être. Comment est-ce que cela résonne en nous ? Laissons-nous étonner par les paroles de Jésus, par sa parole qui (re)met debout, qui nous pousse en avant, à agir, à être responsables, à être vivants.
A chaque Eucharistie, au moment où le prêtre nous invite à contempler dans l’hostie consacrée « l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde », nous prononçons ces paroles : «  Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri ».
Alors aujourd’hui, rendons gloire à Dieu, demeurons en Son Amour et que le Seigneur renouvelle en nous le don de la foi pour que nous puissions reconnaître en Lui notre Sauveur et avoir nous aussi la joie de l’entendre nous dire cette parole de guérison et de Salut : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés ».

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Dis-nous les signes de l’Esprit

Dis-nous les signes de l´Esprit,
Dis-nous les traces du Royaume.
Es-tu celui qui doit venir ?
Es-tu vraiment le fils de l´homme ?
 
1
Vous qui cherchez la certitude, regardez et voyez :
Demandez à l´aveugle un morceau de lumière,
Demandez à l´aveugle un morceau de lumière :
 
Refrain
Et vous croirez au Fils de l’homme,
Et vous croirez au Fils de Dieu,
Et vous croirez au Fils de l’homme,
Et vous croirez au Fils de Dieu.
 
2
Vous qui cherchez la pureté, regardez et voyez :
Demandez au lépreux un bouquet de caresses,
Demandez au lépreux un bouquet de caresses :
 
3
Vous qui cherchez la liberté, regardez et voyez :
Demandez au boiteux un nouveau pas de danse,
Demandez au boiteux un nouveau pas de danse :
 
4
Vous qui cherchez la vérité, regardez et voyez :
Demandez au muet un récit de merveilles,
Demandez au muet un récit de merveilles :
 
5
Vous qui cherchez l´intelligence, regardez et voyez :
Demandez à l´enfant des leçons de sagesse,
Demandez à l´enfant des leçons de sagesse :
 
6
Vous qui cherchez la sainteté, regardez et voyez :
Demandez au prodigue un chemin de tendresse,
Demandez au prodigue un chemin de tendresse :

PREMIERE LECTURE

« Vous pousserez des cris à cause du roi que vous aurez choisi, mais le Seigneur ne vous répondra pas ! » (1 S 8, 4-7.10-22a)

Lecture du premier livre de Samuel

En ces jours-là,
    tous les anciens d’Israël se réunirent
et vinrent trouver Samuel à Rama.
    Ils lui dirent :
« Tu es devenu vieux,
et tes fils ne marchent pas sur tes traces.
Maintenant donc, établis, pour nous gouverner,
un roi comme en ont toutes les nations. »
    Samuel fut mécontent parce qu’ils avaient dit :
« Donne-nous un roi pour nous gouverner »,
et il se mit à prier le Seigneur.
    Or, le Seigneur lui répondit :
« Écoute la voix du peuple
en tout ce qu’ils te diront.
Ce n’est pas toi qu’ils rejettent,
c’est moi qu’ils rejettent :
ils ne veulent pas que je règne sur eux. »
    Samuel rapporta toutes les paroles du Seigneur
au peuple qui lui demandait un roi.
    Et il dit :
« Tels seront les droits
du roi qui va régner sur vous.
Vos fils, il les prendra,
il les affectera à ses chars et à ses chevaux,
et ils courront devant son char.
    Il les utilisera comme officiers de millier
et comme officiers de cinquante hommes ;
il les fera labourer et moissonner à son profit,
fabriquer ses armes de guerre et les pièces de ses chars.
    Vos filles, il les prendra
pour la préparation de ses parfums,
pour sa cuisine et pour sa boulangerie.
    Les meilleurs de vos champs,
de vos vignes et de vos oliveraies,
il les prendra pour les donner à ses serviteurs.
    Sur vos cultures et vos vignes il prélèvera la dîme,
pour la donner à ses dignitaires et à ses serviteurs.
    Les meilleurs de vos serviteurs, de vos servantes et de vos jeunes gens,
ainsi que vos ânes,
il les prendra et les fera travailler pour lui.
    Sur vos troupeaux, il prélèvera la dîme,
et vous-mêmes deviendrez ses esclaves.
    Ce jour-là, vous pousserez des cris
à cause du roi que vous aurez choisi,
mais, ce jour-là, le Seigneur ne vous répondra pas ! »
    Le peuple refusa d’écouter Samuel et dit :
« Non ! il nous faut un roi !
    Nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ;
notre roi nous gouvernera,
il marchera à notre tête et combattra avec nous. »
    Samuel écouta toutes les paroles du peuple
et les répéta aux oreilles du Seigneur.
    Et le Seigneur lui dit :
« Écoute-les, et qu’un roi règne sur eux ! »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre » (Mc 2, 1-12)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

Quelques jours après la guérison d’un lépreux,
Jésus revint à Capharnaüm,
et l’on apprit qu’il était à la maison.
    Tant de monde s’y rassembla
qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte,
et il leur annonçait la Parole.
    Arrivent des gens
qui lui amènent un paralysé,
porté par quatre hommes.
    Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule,
ils découvrent le toit au-dessus de lui,
ils font une ouverture,
et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
    Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
    Or, il y avait quelques scribes, assis là,
qui raisonnaient en eux-mêmes :
    « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
Il blasphème.
Qui donc peut pardonner les péchés,
sinon Dieu seul ? »
    Percevant aussitôt dans son esprit
les raisonnements qu’ils se faisaient,
Jésus leur dit :
« Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
    Qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire à ce paralysé :
“Tes péchés sont pardonnés”,
ou bien lui dire :
“Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
    Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…
– Jésus s’adressa au paralysé –
     je te le dis, lève-toi,
prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
    Il se leva, prit aussitôt son brancard,
et sortit devant tout le monde.
Tous étaient frappés de stupeur
et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Maintenant donc, établis, pour nous gouverner, un roi comme en ont toutes les nations. »
Telle est la demande des anciens d’Israël à Rama. Elle met en scène trois protagonistes : Israël, Samuel et Dieu.
Le peuple d’Israël se montra ingrat à l’égard de Samuel. Il reproche à ce dernier son grand âge. Il y a, certes, un problème de gouvernement dont Samuel n’est pourtant pas responsable. Mais, Israël fit le choix de le résoudre par ses propres moyens. Une fois encore, il a opté de ne point consulter le Seigneur son Dieu. Même quand Samuel lui rapporta les propos du Seigneur, « le peuple refusa d’écouter Samuel et dit : « Non ! il nous faut un roi ! Nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; notre roi nous gouvernera, il marchera à notre tête et combattra avec nous. » » Israël renonça ainsi à son identité de « Peuple de Dieu ». Il voulait être « comme toutes les nations, méconnaissant ainsi ses privilèges. Par la même occasion, il cherchait à se libérer de l’autorité de Dieu. Il voulait un roi visible. Il voulait devenir maître de son destin.
L’ingratitude, le mépris de soi, la méconnaissance de ses arrhes, le refus de l’authenticité, la perception de son identité chrétienne comme un fardeau, le désir d’être comme les autres, la manifestation d’un esprit d’indépendance sont autant d’attitudes qui caractérisent une âme en rupture avec Dieu. Ce sont là autant de dangers auxquels nous sommes exposés. Il nous paraît insupportable d’être mis à part par Dieu. La foi chrétienne implique une rupture avec l’esprit du monde. Or, aujourd’hui encore, la tentation est grande pour nous de nous conformer au monde malgré les appels du Seigneur (cf. 1 Corinthiens 2, 12 ; Romains 12, 2), en commençant par le mépris de nos anciens. Aujourd’hui encore, nous voulons que ce soit plutôt Dieu qui se conforme à nos désirs et, comme au jardin d’Eden, nous Le soupçonnons de nous asservir ou, comme Israël dans le désert, de nous abandoner.
Le rejet de Dieu conduit au mépris des autres et de soi.
Dans quelle mesure assumes-tu ton identité chrétienne ?

« Samuel fut mécontent parce qu’ils avaient dit : « Donne-nous un roi pour nous gouverner », et il se mit à prier le Seigneur. »
Samuel, au cœur de cette épreuve, comme sa mère Anne, (cf. 1 Samuel 1, 9-20), se tourna, simplement et résolument, vers le Seigneur et pria. Il ne fit aucun reproche aux anciens du Peuple et il ne les suivit pas, non plus, dans leur rejet de Dieu. Son cœur demeura attaché au Seigneur. Il souffrait de voir Dieu rejeté. Jusqu’au bout, il s’efforcera d’intercéder pour le peuple et de l’éclairer. La position du peuple ne le fit pas manquer à sa fidélité à Dieu et à sa mission.
Admirons cette fidélité de Samuel. Pensons à la souffrance et à la fidélité de tous ces parents dont les enfants s’égarent loin de Dieu. Prions pour tous celles et ceux dont la fidélité à Dieu est cause de souffrance ou de persécution. Prions pour ces pasteurs du Peuple de Dieu qui subissent l’égarement de leurs communautés. Comme Samuel, nous sommes invités à persévérer dans la communion avec Dieu envers et contre tout.
La fidélité au Seigneur est un combat quotidien.

« Écoute la voix du peuple en tout ce qu’ils te diront. Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent : ils ne veulent pas que je règne sur eux. »
Par trois fois, Dieu recommanda, ainsi, à Samuel d’écouter le peuple. Il ne l’abandonne pas. Il chemine avec lui. Il le guide et l’éclaire. Il le respecte. Il avait promis aux patriarches qu’un roi, de leur descendance, règnerait sur son Peuple selon son Cœur. Mais, avant l’heure, Israël revendique un roi.
Une fois encore, l’homme est dans une logique d’accaparement. Une fois encore, il refuse de respecter le temps de Dieu. Une fois encore, il s’en prend à Dieu et sombre dans ces idolâtries. Dieu, Lui, jamais ne nous abandonne. Il nous accompagne avec miséricorde. Même quand nous refusons d’écouter Dieu, Lui, Il nous écoute toujours. Il est très frappant de noter qu’Israël réclame un roi qui va tout lui prendre alors qu’il rejette Dieu qui lui donne tout. Nous ne savons pas apprécier notre bonheur. C’est aussi ainsi que nous choisissons souvent de pactiser avec l’Adversaire qui nous détruit plutôt que de demeurer avec Dieu qui veut nous sauver.
Ce que nous refusons à Dieu, contre notre bonheur, nous est toujours arraché pour notre malheur.
Pourquoi résistes-tu à Dieu ?

Seigneur Dieu, notre Père,
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Paroles du Pape François

 Ces hommes ont pris des risques lorsqu’ils ont percé un trou dans le toit: ils ont pris le risque que le chef de maison les mette en cause, les porte devant le juge et les fasse payer. «Seigneur Jésus, parce que nous avons besoin de quelque chose ou de suivre Jésus en prenant des risques, et cela signifie suivre Jésus avec foi : c’est cela, la foi.»

Pape François, Sainte Marthe, 13 janvier 2017, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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