Bonjour les amis,
Cela fait deux jours que nous contemplons Marie avec l’Annonciation. Retour aujourd’hui sur la Visitation et ce récit de la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth. Toutes deux sont enceintes, Marie depuis très peu et Elisabeth depuis 6 mois déjà. Hier nous contemplions Marie qui cherchait à approfondir le mystère de Dieu. Qu’ajouter aux partages des jours précédents que vous pourriez relire ?
Peut-être que Marie est une femme d’action. Car au lieu de rester tranquillement et sagement à Nazareth, elle fait un long voyage, on ne sait pas comment, et plutôt que de se replier sur elle-même, elle déploie cette présence de Dieu qu’elle porte en elle par une très grande charité. Comme nous le disait le Père Emmanuel Payen ce matin sur https://rcf.fr, en Marie se conjuguent parfaitement le recueillement et l’action. Ce sont ces deux poumons qui peuvent animer les derniers jours de notre attente
Seigneur, aide-nous à cultiver en ces derniers jours avant Noël, la prière, le recueillement, et la charité envers nos frères ?
Cette rencontre entre ces deux mamans est une découverte mutuelle en présence du Seigneur. Elisabeth était à l’âge où une femme ne peut plus avoir d’enfant… mais rien n’est impossible à Dieu. Elisabeth, toute remplie de l’Esprit Saint, réalise ce qui arrive à Marie, et aussitôt son enfant, Jean, bouge et débordant de joie elle entre dans la louange et la prière. Dans nos vies, nous pouvons vivre des rencontres qui nous bouleversent. Rencontrer des personnes qui sont habitées d’une telle joie, d’une telle lumière, d’une telle foi ne peut que susciter en nous l’admiration et la louange. Nous avons tous déjà rencontré de telles personnes. Alors avec nos pauvretés, demandons à l’Esprit Saint d’habiter chacune de nos rencontres.
Seigneur donne-nous aujourd’hui comme ces prochains jours la grâce de vivre nos rencontres comme des visitations. Puisque tu habites le cœur de chacun, donne-nous de te reconnaître et de goûter la Joie de toute nos rencontres.
» Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint. » (Ps 32 (33), 2-3, 11-12, 20-21)
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/edition-du-mardi-21-decembre-2021/
CHANT
Cantique des cantiques
« Voici mon bien-aimé qui vient. Il bondit sur les montagnes » (Ct 2, 8-14)
PREMIERE LECTURE
« Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi » (So 3, 14-18a)
Lecture du livre du Prophète Sophonie
Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
comme aux jours de fête. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
Cantique des cantiques 2, 8-14
« La voix de mon bien-aimé ! C’est lui, il vient… Il bondit sur les montagnes, il court sur les collines, mon bien-aimé, pareil à la gazelle, au faon de la biche. »
Celle qui parle, c’est la bien-aimée. De son refuge, du lieu où elle s’est recroquevillée, elle entend et reconnaît la voix de son bien-aimé. Elle reconnaît ses pas. Il est empressé. Aucun obstacle ne le retient. Il est agile et a de l’allure. Son chemin n’a pas été préparé ! (Cf. Isaïe 40, 3 ; Marc 1, 3). Mais, si rien n’a freiné sa course, il n’use pas de sa force physique pour s’introduire dans la demeure de sa bien-aimée. Cette dernière n’a pas fait que l’entendre. Elle l’a vu : « Le voici, c’est lui qui se tient derrière notre mur : il regarde aux fenêtres, guette par le treillage. » Pourtant, elle ne lui ouvre pas ; elle ne va pas à sa rencontre.
Le Bien-aimé, c’est le Seigneur, le Messie, le Fils de Dieu qui est né de la Vierge Immaculée. Il se fait entendre de chacun de nous. Il se révèle à chacun de nous. Dans la puissance de son Amour, Il affronte avec agile les montagnes et les collines de notre orgueil, de nos péchés, de nos peurs… Même si nous n’avons pas su Lui préparer le chemin, comme il convient, durant ce temps de l’Avent, Il s’élance vers nous… Il nous encourage à poursuivre le chemin de la conversion.
Il est déjà bénéfique de L’entendre et de Le voir. Il est important de porter le nom de chrétien et d’avoir des affections pour le Seigneur, mais cela ne suffit nullement. « Car beaucoup sont appelés et peu sont élus. » ( Matthieu 22, 14)
Dieu vient et sollicite notre hospitalité.
À quoi t’a servi ce temps de l’Avent ?
« Il parle, mon bien-aimé, il me dit : Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… »
Les paroles du bien-aimé sont pleines de douceur et de tendresse. Il sollicite sa bien-aimée. Il apprécie sa beauté. Du dehors, Il la rassure : « Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies… » Autrement dit, c’est une nouvelle saison qui commence. Par deux fois, Il adresse cette invitation à sa bien-aimée : « Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… » Et par deux fois, elle ne dit mot. Il insiste :
« Ma colombe, dans les fentes du rocher,
dans les retraites escarpées,
que je voie ton visage,
que j’entende ta voix !
Ta voix est douce
et ton visage, charmant. »
Ces mots rappellent ceux de Dieu, dans le Jardin d’Éden, après le péché de l’homme, ceux de Jésus devant le tombeau de son ami Lazare, ceux qui annoncent la venue de l’Époux aux dix vierges de la parabole…
Celui qui vient, est la Parole. Dans son Amour, Il nous apprend à reconnaître la merveille de Dieu en nous, Il veut nous révéler notre beauté intérieure et originelle. Il vient, en effet, la restaurer. Il ne vient pas pour notre condamnation. Il connaît notre existence. Il veut devenir notre unique Rocher, notre Refuge. (Cf. Psaume 46, 1-3 ; 91, 2) Il veut nous entendre car Il n’est pas sourd ! Il veut nous contempler car Il n’est pas aveugle ! Il nous courtise parce qu’Il nous aime ! Il vient nous annoncer la fin de notre hiver, c’est-à-dire la fin de nos épreuves qui nous poussent à nous enfermer sur nous-mêmes. Sa venue est notre printemps. Sa venue annonce le temps des fleurs, de l’espérance et de la joie, le temps des amours « et la voix de la tourterelle s’entend sur notre terre. » C’est la voix du Saint-Esprit, Amour du Père et du Fils. C’est aussi le temps des premiers fruits de la foi… Une aube nouvelle se lève pour nous. Notre nuit prend fin. Le Dieu, que nous attendons, est proche ; Il nous invite aussi à nous lever, à quitter nos refuges, à mettre fin à notre léthargie et à sortir à la rencontre de l’Époux.
Préparer Noël, c’est aller à la rencontre du Bien-aimé.
Écoute ton Bien-aimé : « Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens… »
Paroles du Pape François
L’Avent, un temps pour pacifier son âme
Le temps de l’Avent est «un temps pour se préparer à cette venue du prince de la Paix, un temps pour se pacifier soi-même» avant tout. «Tant de fois, nous ne sommes pas en paix, nous sommes anxieux, angoissés, sans espérance et le Seigneur nous pose cette question: « comment est ton âme, aujourd’hui ? Est-elle en paix ?« ». Si tel n’est pas le cas, le Pape exhorte à demander au Prince de la Paix de venir lui-même la pacifier, pour se préparer à notre rencontre avec Lui.
Pacifier la famille: ponts ou murs ?
Il convient ensuite de pacifier sa maison, sa famille: «il y a tant de tristesse dans les familles, tant de luttes, de petites guerres, de désunion», note encore François qui invite à se demander si sa propre famille est en guerre ou en paix, s’il y a des ponts ou des murs qui nous séparent.
Pacifier le monde
C’est aussi le monde, «rempli de guerre, de haine, et d’exploitation» qu’il faut pacifier, affirme également le Pape: «Mais que fais-je, moi pour aider la paix dans mon quartier, dans mon école, dans mon lieu de travail? Est-ce que je trouve toujours une excuse pour faire la guerre aux autres, pour médire des autres? Suis-je doux? Est-ce que je cherche à construire des ponts ? (…) Demandons aussi aux enfants, « à l’école, lorsqu’un petit camarade ne te plait pas, qu’il est un peu méchant ou qu’il est faible, est-ce que tu le harcèles, ou est-ce que tu cherches à faire la paix? » ». Pour le Pape, il faut des artisans de paix en ce temps de l’Avent, en préparation à la venue du Seigneur.
Faire la paix, c’est imiter Dieu
La paix avance toujours, elle est féconde, elle «part de l’âme et y retourne», après avoir fait son chemin dans les cœurs, les familles et le monde. Et pour le Souverain Pontife, faire la paix, c’est un peu imiter Dieu, Lui qui le premier a voulu faire la paix avec nous en nous envoyant son Fils, le Prince de la Paix. Travailler à la paix n’est pas l’apanage des personnes cultivées ou instruites. St Luc nous le dit: «je te rends grâce, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits» (Lc 10, 22). «Fais-toi humble, enjoint le Pape, fais-toi petit, serviteur des autres. Et le Seigneur te donnera la capacité de comprendre comment on fait la paix et la force pour y parvenir».
Éviter les petites guerres
La prière de ce temps de l’Avent doit donc être celle de «vivre en paix avec soi-même, en famille, dans le quartier». Chaque fois que nous voyons la possibilité d’une «petite guerre», nous devrions nous arrêter, et chercher aussitôt à faire la paix. «Que le Seigneur prépare nos cœurs pour le Noël du Prince de la Paix. Mais que nous fassions tout, de notre côté, pour faire la paix: dans notre cœur, notre âme, notre famille, l’école, le quartier, le lieu de travail, que nous soyons hommes et femmes de paix».
Pape François, Homélie du 04 décembre 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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