Persévérant dans l’Amour, nous vivrons

Bonjour les amis,

Dieu seul suffit.
Que rien ne te trouble, ô mon âme, que rien ne t’effraie – car tout passe.
Dieu ne change pas. Dieu seul suffit.
De tout, la patience triomphe. En Dieu nous ne manquons de rien.
Dieu seul suffit.

Aujourd’hui, nous continuons à entendre le dernier discours de Jésus, le discours dit eschatologique. Hier, nous avons vu que la venue de Jésus est précédée de signes visibles dans notre monde. Jésus ajoute aujourd’hui les épreuves et les persécutions qui seront vécues par les chrétiens. Ces épreuves sont variées mais montrent toutes une certaine violence, celle de notre monde, celle qui peut venir de ce et ceux qui nous entourent, et celle dont nous souffrons aussi au fond de nous-même. Cette violence est toujours signe d’une blessure en ceux qui le provoquent, une blessure qui nous habite peut-être aussi. Regardons-la avec compassion et avec le Christ.
Au-delà de cette violence, Jésus nous invite à une confiance et une belle et folle espérance. Il nous rassure ou tente de nous rassurer, non pas en minimisant la durée ou la dureté de ces épreuves, mais plutôt en nous assurant qu’Il les vivra avec nous. Et même plus, dans ces situations, il se fait tellement proche de nous qu’il habite en nous, il parle en nous, il nous donne la force et les ressources vitales dont nous avons besoin pour vivre tout ce que nous avons à vivre. L’épreuve, quelle qu’elle soit, peut devenir un lieu et un temps d’accueil de l’Esprit Saint, de la présence de Dieu à l’œuvre en nous et à travers nous. Rendons grâce pour cette présence, cette espérance folle et cette force qu’Il nous donne.
Le Père Arnaud Alibert nous disait ce matin sur https://rcf.fr que nous pourrions demander, peut-être un peu lâchement, au Seigneur que plutôt que de nous sauver après l’épreuve, pourquoi ne pas nous l’éviter dès le départ. Mais Dieu a disposé que la fin de notre histoire ne sera pas un épuisement, comme une voiture s’arrête de rouler faute de carburant ou de recharge, mais comme une victoire. Il faut que nos adversaires soient renversés par notre logique. Il nous faut trouver les mots, les gestes ou les attitudes qui remettent le monde dans les mains de Dieu, quand tant d’autres, qui ne veulent pas entendre, le pousse vers l’extérieur. Voilà la raison du combat et de l’épreuve.
Nous sommes à la fin de l’année liturgique, nous avons parcouru tout l’évangile, nous avons vu Jésus constamment à l’œuvre et nous le savons qu’Il est avec nous aujourd’hui et sera toujours avec nous, en nous, au cœur de tout ce que nous vivons. En restant dans la confiance et l’espérance, nous finirons par avoir la joie, non pas de voir monter vers nous des oppositions, mais de les voir se ranger à l’appel de l’Esprit-Saint.
En pensant à nos cheveux dont Jésus dit qu’aucun ne sera perdu, prenons conscience qu’ils ont du prix pour Dieu et qu’ils peuvent nous rappeler que Dieu tient à chacun de nous.

Esprit-Saint, Toi qui nous donne force et amour, assiste-nous pour faire de nous des témoins authentiques de l’Évangile, de véritables disciples du Christ qui n’hésitent pas, dans la charité, à payer de notre personne là où notre témoignage de chrétiens l’exige, non pas là où c’est confortable et où règne le consensus, mais là où notre persévérance, notre patience seront nécessaires et nous aideront à comprendre que la Croix, au-delà de la douleur, est fondamentalement Amour. Merci, Seigneur Jésus, de nous avoir montré le chemin. Cela n’a pas été facile pour Toi, Tu aurais voulu que ce calice passe loin de Toi, mais Tu as su accepter la volonté du Père. Apprends-nous à ne pas nous plaindre des difficultés mais à les accepter, confiants que le Père saura les faire fructifier pour la vie éternelle.

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

Sources d’inspiration : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/; https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/

CHANT

Levons les yeux

R. Levons les yeux, voici la vraie lumière, Voici le Christ qui nous donne la paix ! Ouvrons nos cœurs à sa miséricorde, Notre Sauveur est au milieu de nous ! 1. Jésus Christ, le Fils de Dieu fait homme Vient demeurer au milieu de son peuple ! Regardez ! Voici l’Emmanuel ! Dieu avec nous, venu dans notre chair ! 2. Il est Dieu, il est notre lumière, Rayon jailli du cœur très saint du Père. Sa clarté embrase l’univers, Il est la vie illuminant la nuit ! 3. C’est par lui que fut créé le monde Pour l’habiter, l’habiller de sa gloire. Par son nom Dieu se révèle à nous. Accueillons-le, Il vient parmi les siens ! 4. Viens, Jésus ! Entre dans ton saint temple ! Nourris nos cœurs, donne-nous ta Parole ! Nous voici, tes enfants rassemblés : Parle, Seigneur, et nous écouterons ! 5. Entendons l’appel de la sagesse, L’Époux très saint nous invite à ses noces.  » Venez tous au banquet de l’Agneau, Mangez ce pain et buvez de ce vin  » !

PREMIERE LECTURE

« Soudain on vit apparaître les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire » (Dn 5, 1-6.13-14.16-17.23-28)

Lecture du livre du Prophète Daniel

En ces jours-là,
    le roi Balthazar donna un somptueux festin
pour les grands du royaume au nombre de mille,
et il se mit à boire du vin en leur présence.
    Excité par le vin,
il fit apporter les vases d’or et d’argent
que son père Nabucodonosor
avait enlevés au temple de Jérusalem ;
il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
    On apporta donc les vases d’or
enlevés du Temple, de la maison de Dieu à Jérusalem,
et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines
s’en servirent pour boire.
    Après avoir bu, ils entonnèrent la louange
de leurs dieux d’or et d’argent,
de bronze et de fer, de bois et de pierre.
    Soudain on vit apparaître, en face du candélabre,
les doigts d’une main d’homme
qui se mirent à écrire
sur la paroi de la salle du banquet royal.
Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
    il changea de couleur,
son esprit se troubla,
il fut pris de tremblement,
et ses genoux s’entrechoquèrent.
    On fit venir Daniel devant le roi,
et le roi lui dit :
« Es-tu bien Daniel,
l’un de ces déportés
amenés de Juda par le roi mon père ?
    J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi,
et qu’on trouve chez toi
une clairvoyance, une intelligence
et une sagesse extraordinaires.
    J’ai entendu dire aussi que tu es capable
de donner des interprétations
et de résoudre des questions difficiles.
Si tu es capable de lire cette inscription
et de me l’interpréter,
tu seras revêtu de pourpre,
tu porteras un collier d’or
et tu seras le troisième personnage du royaume. »
    Daniel répondit au roi :
« Garde tes cadeaux,
et offre à d’autres tes présents !
Moi, je lirai au roi l’inscription
et je lui en donnerai l’interprétation.
    Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ;
tu t’es fait apporter les vases de sa Maison,
et vous y avez bu du vin,
toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ;
vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent,
de bronze et de fer, de bois et de pierre,
ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas,
qui ne savent rien.
Mais tu n’as pas rendu gloire
au Dieu qui tient dans sa main
ton souffle et tous tes chemins.
    C’est pourquoi il a envoyé cette main
et fait tracer cette inscription.
    En voici le texte :
Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
    Et voici l’interprétation de ces mots :
Mené (c’est-à-dire “compté”) :
Dieu a compté les jours de ton règne
et y a mis fin ;
    Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) :
tu as été pesé dans la balance,
et tu as été trouvé trop léger ;
    Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) :
ton royaume a été partagé
et donné aux Mèdes et aux Perses. »

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu » (Lc 21, 12-19)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ;
on vous livrera aux synagogues et aux prisons,
on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs,
à cause de mon nom.
    Cela vous amènera à rendre témoignage.
    Mettez-vous donc dans l’esprit
que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
    C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse
à laquelle tous vos adversaires
ne pourront ni résister ni s’opposer.
    Vous serez livrés même par vos parents,
vos frères, votre famille et vos amis,
et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
    Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
    Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
    C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« On apporta donc les vases d’or enlevés du Temple, de la maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire. Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre. »
Le roi Balthazar, dans sa mégalomanie et sous l’effet de l’alcool, commit un sacrilège : avec ses invités, il profana les vases du Temple de Dieu puis ils louèrent leurs faux dieux. Il y a eu de sa part une volonté manifeste de mépriser le Dieu Créateur et de Le mêler à leurs mondanités. Le jugement de Dieu ne se fit pas attendre : « Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. » L’effet de cette apparition fut plus terrible que l’alcool !
Aujourd’hui encore, ce qui n’appartient qu’à Dieu est détourné à des fins impies ou immorales. Aujourd’hui, des sacrilèges se commettent, non plus uniquement, avec des vases sacrés, mais, surtout, avec le Corps du Christ… Aujourd’hui, la Parole de Dieu est convoquée pour justifier l’iniquité… Aujourd’hui, nous mettons encore les membres que Dieu nous a donnés au service du Mal… Toute vie est entre les mains de Dieu et c’est à Lui que tous rendrons compte de leurs actes.
Qui s’élève contre Dieu se détruit.
Qu’attends-tu pour te repentir ?

« En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine. Et voici l’interprétation de ces mots : Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ; Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ; Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »
Bien que ce message soit dans la langue chaldéenne, aucun des mages du royaume n’a pu l’interpréter. Cette faculté est plutôt le charisme de Daniel. Car, à chacun, Dieu accorde une grâce particulière. Balthazar témoigna de ce charisme de Daniel et lui promit une grande récompense. Mais Daniel n’en voulut pas. Il ressort de son interprétation que ce banquet marquait la fin du royaume que symbolisait la tête d’or de la statue de Nabucodonosor. Balthazar n’a manifesté aucun regret et n’a posé aucun acte de repentance. Il demeura dans sa folie de puissance. Et la sentence de Dieu s’appliqua. (Cf. Daniel 5, 29s)
Combien ne devrions-nous trembler d’effroi au souvenir de notre insouciance à l’égard de la Parole de Dieu ! Si Balthazar a causé sa perte et celle de son royaume rien que par sa profanation des vases, souvenons-nous de la mise en garde de Saint Paul au sujet du Temple de l’Esprit Saint que nous sommes. (1 Corinthiens 3, 17) Bénissons Dieu pour sa Miséricorde infinie. Louons le Christ pour le Salut qu’Il nous a acquis.
Dieu est le même hier, aujourd’hui et demain.
Qu’attends-tu pour te repentir ?

Seigneur, prends pitié de moi.
Seigneur, prends pitié de nous.
Seigneur, prends pitié de notre terre.

Paroles du Pape François

Les disciples du Christ ne peuvent pas rester esclaves de la peur et de l’angoisse; ils sont au contraire appelés à habiter l’Histoire, à endiguer la force destructrice du mal, avec la certitude que la tendresse providentielle et rassurante du Seigneur accompagne toujours sa bonne action. C’est le signe éloquent que le Royaume de Dieu vient à nous, c’est-à-dire que la réalisation du monde, telle que Dieu la veut, approche. C’est Lui, le Seigneur, qui dirige notre existence et connaît le but ultime des choses et des événements. Le Seigneur nous appelle à collaborer à la construction de l’Histoire, en devenant, avec Lui, des artisans de paix et des témoins de l’espérance en un avenir de salut et de résurrection. La foi nous fait marcher avec Jésus sur les routes souvent sinueuses de ce monde, dans la certitude que la puissance de son Esprit fera plier les forces du mal, les soumettant à la puissance de l’amour de Dieu. L’amour est supérieur, l’amour est plus puissant, parce qu’il est Dieu: Dieu est amour.

Pape François, Angélus du 17 novembre 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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