Jésus magnifie celui qui donne tout

Bonjour les amis,

Si vous pensez avoir lu et entendu ce texte il y a peu, c’est que vous êtes fidèles à la lecture quotidienne de la Parole, car nous l’avons parcouru il y a deux semaines, dans la version de saint Marc. Alors  à l’entame de cette dernière semaine de l’année liturgique, il est bon d’admirer de nouveau le geste de confiance et d’abandon de cette pauvre femme.
Comme nous le disait le Père Arnaud Alibert ce matin sur https://RCF.fr, tout l’argent de ces riches, argent qui a pourtant servi à bâtir le temple de Jérusalem, qui en a fait une merveille de l’Antiquité, tout cela n’est rien en comparaison de la grandeur et de la valeur du geste de cette femme. Elle a donné ce qui lui coûte réellement, et elle a cette confiance que Dieu lui donnera ce dont elle a besoin.
Ce geste d’abandon total à Dieu est une merveille qui perdurera jusqu’à la fin des temps nous disait P. Alibert. Personne ne pourra empêcher l’homme ou la femme qui croit, de s’en remettre à Dieu pour la suite de son chemin. Ceci déjoue toutes les mégalomanies du monde qui voudraient être le point focal de l’attention des hommes. Ce geste de la veuve, aussi immense que simple, peut nous devenir familier. En le relevant et en le citant en exemple pour ses disciples, Jésus nous le rend accessible. Pourtant nous, aujourd’hui, nous ne sommes ni pauvres, ni veufs, ni en train de donner tout notre bien au trésor du Temple ou au trésor public, mais nous pouvons vivre quelque chose de ce mystère. Il ne s’agit pas d’une quantité à donner ou d’un lieu à honorer mais d’un instant à habiter. Cet instant que l’on peut appeler l’instant de Dieu dans notre journée. En cet instant, peut-être pas bien long, Lui seul compte, rien n’a de valeur sinon Dieu. Alors dans nos journées chargées, où prendrons-nous le temps de vivre cet instant de Dieu ? Comment ? Quel en sera le signe ? Nul ne peut le dire, mais ce qui est sûr, c’est que cet instant nous attend.
Un exemple ? Mettons-nous à l’école de Mère Teresa pour prier. Un jour une sœur vient la voir et lui dit qu’il faudrait raccourcir le temps dévolu à la prière car le temps manque pour s’occuper des malades. Mère Teresa lui répond « Eh bien, nous allons prier deux fois plus et le Seigneur nous donnera le temps de nous occuper deux fois mieux des malades » Et ce fut chose faite !
« Seigneur, quand je suis affamé, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture. Quand j’ai soif, envoie-moi quelqu’un qui ait besoin d’eau. Quand j’ai froid, envoie-moi quelqu’un à réchauffer. Quand je suis blessé, donne-moi quelqu’un à consoler. Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d’un autre à partager. Quand je suis pauvre, conduis-moi à quelqu’un dans le besoin. Quand je n’ai pas de temps, donne-moi quelqu’un que je puisse aider un instant. Quand je suis humilié, donne-moi quelqu’un dont j’aurai à faire l’éloge. Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu’un à encourager. Quand j’ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de la mienne. Quand j’ai besoin qu’on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu’un dont j’aurai à prendre soin. Quand je ne pense qu’à moi, tourne mes pensées vers autrui. Amen. » Bienheureuse Mère Térésa.

Et en cette Ste Cécile, bonne fête à tous les musiciens !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

A toi, louange et gloire

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Béni soit le Nom Très saint de ta gloire :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Béni sois-tu, Dans ton saint temple de gloire :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Béni sois-tu, Sur le trône de ton règne :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, À toi la gloire !

Béni sois-tu,Toi qui sondes les abîmes :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Toi qui sièges Au-dessus des Kéroubim :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Béni sois-tu Au firmament, dans le ciel,
À toi, louange et gloire Éternellement !

Toutes les œuvres Du Seigneur, bénissez-le :
À toi, louange et gloire Éternellement !

Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, À toi la gloire !

PREMIERE LECTURE

« Pas un seul n’était comparable à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias » (Dn 1, 1-6.8-20)

Lecture du livre du prophète Daniel

La troisième année du règne de Joakim, roi de Juda,
Nabucodonosor, roi de Babylone,
arriva devant Jérusalem et l’assiégea.
    Le Seigneur livra entre ses mains Joakim, roi de Juda,
ainsi qu’une partie des objets de la maison de Dieu.
Il les emporta au pays de Babylone,
et les déposa dans le trésor de ses dieux.
    Le roi ordonna à Ashpénaz, chef de ses eunuques,
de faire venir quelques jeunes Israélites
de race royale ou de famille noble.
    Ils devaient être sans défaut corporel, de belle figure,
exercés à la sagesse, instruits et intelligents, pleins de vigueur,
pour se tenir à la cour du roi
et apprendre l’écriture et la langue des Chaldéens.
    Le roi leur assignait pour chaque jour
une portion des mets royaux
et du vin de sa table.
Ils devaient être formés pendant trois ans,
et ensuite ils entreraient au service du roi.
    Parmi eux se trouvaient Daniel, Ananias, Misaël et Azarias,
qui étaient de la tribu de Juda.
    Daniel eut à cœur de ne pas se souiller
avec les mets du roi et le vin de sa table,
il supplia le chef des eunuques
de lui épargner cette souillure.
    Dieu permit à Daniel de trouver auprès de celui-ci
faveur et bienveillance.
    Mais il répondit à Daniel :
« J’ai peur de mon Seigneur le roi,
qui a fixé votre nourriture et votre boisson ;
s’il vous voit le visage plus défait
qu’aux jeunes gens de votre âge,
c’est moi qui, à cause de vous,
risquerai ma tête devant le roi. »
    Or, le chef des eunuques avait confié
Daniel, Ananias, Azarias et Misaël à un intendant.
Daniel lui dit :
    « Fais donc pendant dix jours un essai avec tes serviteurs :
qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire.
    Tu pourras comparer notre mine
avec celle des jeunes gens qui mangent les mets du roi,
et tu agiras avec tes serviteurs
suivant ce que tu auras constaté. »
    L’intendant consentit à leur demande,
et les mit à l’essai pendant dix jours.
    Au bout de dix jours, ils avaient plus belle mine et meilleure santé
que tous les jeunes gens qui mangeaient des mets du roi.
    L’intendant supprima définitivement
leurs mets et leur ration de vin,
et leur fit donner des légumes.
    À ces quatre jeunes gens, Dieu accorda science et habileté
en matière d’écriture et de sagesse.
Daniel, en outre, savait interpréter les visions et les songes.
    Au terme fixé par le roi Nabucodonosor
pour qu’on lui amenât tous les jeunes gens,
le chef des eunuques les conduisit devant lui.
    Le roi s’entretint avec eux,
et pas un seul n’était comparable
à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias.
Ils entrèrent donc au service du roi.
    Sur toutes les questions demandant sagesse et intelligence
que le roi leur posait,
il les trouvait dix fois supérieurs
à tous les magiciens et mages de tout son royaume.

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1-4)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc

En ce temps-là,
comme Jésus enseignait dans le Temple,
levant les yeux, il vit les gens riches
qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
Il vit aussi une veuve misérable
y mettre deux petites pièces de monnaie.
Alors il déclara :
« En vérité, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Car tous ceux-là, pour faire leur offrande,
ont pris sur leur superflu
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« La troisième année du règne de Joakim, roi de Juda, Nabucodonosor, roi de Babylone, arriva devant Jérusalem et l’assiégea. Le Seigneur livra entre ses mains Joakim, roi de Juda, ainsi qu’une partie des objets de la maison de Dieu. Il les emporta au pays de Babylone, et les déposa dans le trésor de ses dieux. »
Juda n’a pas écouté les avertissements du Seigneur. Son entêtement a rendu le châtiment de Dieu inévitable. (Cf. Isaïe 39, 6-7) Le roi de Babylone devenait l’instrument de ce châtiment. L’attitude de ce roi païen, qui mêla les objets de la Maison de Dieu aux trésors de ses dieux, reflète l’infidélité de Juda à l’égard de son Dieu. La reconnaissance de Nabucodonosor envers ses dieux jure également avec le manque de considération de Juda envers Dieu.
Dieu demeure toujours fidèle à sa Parole. Dans nos vies, certaines situations sont des conséquences de nos fautes. Dieu les permet pour nous éveiller et nous appeler à la conversion. Et le Seigneur, Maître de tout, nous interpelle aussi par le comportement de personnes qui, pourtant, semblent loin de Dieu. Car, dans leurs égarements, elles font preuve d’une fidélité plus grande.
Le châtiment de Dieu est aussi une grâce.
Pourquoi accuses-tu le Seigneur ?

« Le roi ordonna à Ashpénaz, chef de ses eunuques, de faire venir quelques jeunes Israélites de race royale ou de famille noble. »
En plus de leur noblesse d’origine, ces jeunes devaient être d’un physique irréprochable et faire preuve de sagesse et d’intelligence. Deux éléments fondamentaux devaient caractériser leur initiation en vue du service du roi : « Apprendre l’écriture et la langue des Chaldéens. Le roi leur assignait pour chaque jour une portion des mets royaux et du vin de sa table. » C’est, en réalité, un processus d’assimilation. Mais Daniel et ses compagnons révolurent de rester fidèles à Dieu même en exil.
L’assimilation demeure encore aujourd’hui un moyen important pour détourner les fidèles du Seigneur. Certains nous proposent une sagesse différente de celle de Dieu. Dans notre souffrance ou notre désarroi, ils tentent de nous prouver que notre foi est une faillite et qu’il est temps de renoncer totalement à Dieu qui semble nous avoir abandonnés. L’orgueil de la sagesse de ce monde et le plaisir de table sont deux appâts auxquels nous avons à résister comme Daniel et ses compagnons afin que la connaissance ne nous perde pas et que notre Dieu ne soi pas notre ventre. (Cf. Romains 16, 18 ; Philippiens 3, 19) Même au cœur de l’exil, sous toutes ses formes, nous avons à rechercher la fidélité à Dieu et à sa Parole et à nous garder de toute souillure.
Les contingences ne sauraient altérer l’essence.
Ne renonce pas à ton identité d’enfant de Dieu !

« Fais donc pendant dix jours un essai avec tes serviteurs : qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire. Tu pourras comparer notre mine avec celle des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs suivant ce que tu auras constaté. »
Face à la peur du chef des eunuques, humblement, Daniel à proposer une mise à l’épreuve. Cette demande de mise à l’épreuve était un acte de foi admirable. Il avait gardé confiance en Dieu malgré l’épreuve de l’exil. Il continuait de voir en Dieu son Rempart et sa Force. « Dieu permit à Daniel de trouver auprès de celui-ci. » Dieu récompensa cette fidélité de ces enfants. Il leur manifesta sa sollicitude et les éleva aux yeux de tous. « À ces quatre jeunes gens, Dieu accorda science et habileté en matière d’écriture et de sagesse. Daniel, en outre, savait interpréter les visions et les songes. […] Sur toutes les questions demandant sagesse et intelligence que le roi leur posait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et mages de tout son royaume. »
L’acte de foi de ces quatre jeunes témoigne de la permanente fidélité de Dieu. Il continue d’habiter dans nos cœurs pour peu que nous veillons Lui faire de la place. Il nous révèle que quiconque demeure fidèle à sa Parole n’est jamais perdu et que la communion avec Lui procure la Sagesse. Quoi qu’il arrive, nous sommes appelés à faire partie du petit reste de Dieu. L’égarement de la communauté ou, plutôt, du grand nombre appelle un surcroît de fidélité individuelle. Ce Dieu, qui nous a sauvés par l’obéissance d’un seul, son Fils, nous dit encore aujourd’hui la fécondité de notre persévérance. l’Église, notre Mère, a besoin de nous, de chacun de nous, pour continuer à témoigner au cœur du monde envers et contre tout. Dans cette période de tourmente, de grande épreuve et d’infidélité, à ces heures où le corps de l’Église est lacéré, où son visage n’a plus d’attrait, où sa voix n’est plus audible, où elle est devenue la risée des voisins, notre attitude en face du monde ne devrait pas être celle de la désertion, mais celle d’une foi persévérante avec le refus de toute forme d’assimilation qui serait une négation de notre identité.
« Une âme qui s’élève, élève le monde. »
Que fait-tu de la confiance que Dieu a en toi ?

Ô Seigneur, Dieu de justice et de miséricorde, tiens ma lampe allumée.

Paroles du Pape François

Jésus observe attentivement la femme et attire l’attention des disciples sur le contraste frappant de la scène. Les riches ont donné, avec beaucoup d’ostentation, ce qui leur était superflu, tandis que la veuve, avec discrétion et humilité, a donné «tout ce qu’elle avait pour vivre» (v. 44). Pour cette raison, dit Jésus, elle a donné plus que quiconque. Dans sa pauvreté, elle a compris que, ayant Dieu, elle a tout; elle se sent totalement aimée par Lui et, à son tour, elle l’aime totalement. Quel bel exemple de cette vieille femme! Jésus nous dit aussi aujourd’hui que le critère de jugement n’est pas la quantité, mais la plénitude. Ce n’est pas une question de porte-monnaie, mais de cœur. Aimer Dieu «de tout notre cœur» signifie avoir confiance en Lui, en sa Providence, et le servir dans nos frères et sœurs les plus pauvres sans rien attendre en retour. 

Pape François, Angélus du 8 novembre 2015, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph,
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.

Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.

Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.

Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen

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