Bonjour les amis,
Que pouvons-nous savoir de ce qui nous attend par delà la mort ? C’est pourtant sur ce sujet que les sadducéens de l’évangile du jour interpellent Jésus pour le mettre en défaut, avec une histoire invraisemblable de femme qui épouserait successivement sept personnes d’une même famille. Jésus ramène le problème à sa juste place, celle de Dieu qui n’est pas le Dieu des morts, mais celui des vivants. La vie qu’il donne, c’est sa propre vie, une vie éternelle, une vie accomplie. Nous croyons que cette vie-là ne s’arrête pas avec la mort sur Terre. Face aux questions légitimes qui sont posées à celles et ceux qui reçoivent les familles en deuil pour préparer une célébration de funérailles – « où est-il maintenant ? » -, il n’est pas de réponse ajustée, hormis celle donnée par Jésus : après la mort, nous serons semblables aux anges. La seule certitude que nous puissions avoir, c’est cet essentiel que notre Dieu est le Dieu des vivants. Alors vivons dès aujourd’hui avec cette assurance que notre vie terrestre est une préparation à notre vie de ressuscité. Source : Emmanuel Pic, https://rcf.fr
Seigneur au cœur de ce monde qui méprise la Révélation parce qu’il l’ignore, éveille en nous le sens de la responsabilité, et donne-nous la force de chercher dans ta Parole les réponses aux questions essentielles que tout homme se pose. Ne permet pas que nous nous contentions d’une lecture superficielle des Écritures, mais accorde-nous ton Esprit, afin qu’il nous “introduise dans la vérité toute entière” (Jn 16,13). Source : https://www.alsace.catholique.fr/vie-chretienne/prier/homelies-abbe-link/
Rendons grâce avec le Psaume 87 : « Seigneur, mon Dieu et mon salut, dans cette nuit où je crie en ta présence (…) » et exprimons et ouvrons notre désarroi face à notre mort pour laisser le Christ entrer à l’intérieur de nos ténèbres et de nos peurs, et ainsi accepter sa vie divine en notre âme : Seigneur, toi le Dieu des vivants, viens m’ouvrir au don de ta vie quand je me renferme sur moi-même dans mes peurs et mes angoisses ! Je ne veux vivre que pour toi, en toi et de toi ! Source : https://www.regnumchristi.fr/meditation-du-jour/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://app.decouvrir-dieu.com/newsletter/
CHANT
Enfant de Dieu
Appelé à vivre en liberté Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné
C’est Toi qui m’as façonné, mon nom Tu l’as prononcé Et dans le feu baptisé aujourd’hui je me lèverai
Je suis enfant de Dieu Mon nom est dans les cieux
Appelé à vivre en liberté Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné
Mon cœur est dans l’allégresse en entendant Sa promesse Je suis rempli de Sa grâce, en Lui j’ai trouvé ma place
Je suis enfant de Dieu Mon nom est dans les cieux
Appelé à vivre en liberté Dans l’Esprit que mon Dieu m’a donné
C’est un chant de liberté qui dans mon cœur est monté Enfant de Dieu j’ai trouvé, ma véritable identité
PREMIERE LECTURE
« Maintenant je me rappelle le mal que j’ai fait à Jérusalem : tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin » (1 M 6, 1-13)
Lecture du premier livre des Martyrs d’Israël
En ces jours-là,
le roi Antiocos parcourait le haut pays.
Il apprit alors qu’il y avait en Perse une ville, Élymaïs,
fameuse par ses richesses, son argent et son or ;
son temple, extrêmement riche, contenait des casques en or,
des cuirasses et des armes,
laissés là par Alexandre, fils de Philippe et roi de Macédoine,
qui régna le premier sur les Grecs.
Antiocos arriva,
et il tenta de prendre la ville et de la piller,
mais il n’y réussit pas,
parce que les habitants avaient été informés de son projet.
Ils lui résistèrent et livrèrent bataille,
si bien qu’il prit la fuite et battit en retraite, accablé de chagrin,
pour retourner à Babylone.
Il était encore en Perse quand on vint lui annoncer
la déroute des troupes qui avaient pénétré en Judée ;
Lysias, en particulier,
qui avait été envoyé avec un important matériel,
avait fait demi-tour devant les Juifs ;
ceux-ci s’étaient renforcés
grâce aux armes, au matériel et au butin
saisis sur les troupes qu’ils avaient battues ;
ils avaient renversé l’Abomination
qu’Antiocos avait élevée à Jérusalem sur l’autel ;
enfin, ils avaient reconstruit comme auparavant
de hautes murailles autour du sanctuaire
et autour de la ville royale de Bethsour.
Quand le roi apprit ces nouvelles,
il fut saisi de frayeur et profondément ébranlé.
Il s’écroula sur son lit
et tomba malade sous le coup du chagrin,
parce que les événements n’avaient pas répondu à son attente.
Il resta ainsi pendant plusieurs jours,
car son profond chagrin se renouvelait sans cesse.
Lorsqu’il se rendit compte qu’il allait mourir,
il appela tous ses amis et leur dit :
« Le sommeil s’est éloigné de mes yeux ;
l’inquiétude accable mon cœur,
et je me dis :
À quelle profonde détresse en suis-je arrivé ?
Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ?
J’étais bon et aimé au temps de ma puissance.
Mais maintenant je me rappelle
le mal que j’ai fait à Jérusalem :
tous les objets d’argent et d’or qui s’y trouvaient,
je les ai pris ;
j’ai fait exterminer les habitants de la Judée
sans aucun motif.
Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là,
et voici que je meurs dans un profond chagrin
sur une terre étrangère. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
quelques sadducéens
– ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection –
s’approchèrent de Jésus
et l’interrogèrent :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère
qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères :
le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve,
et ainsi tous les sept :
ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection,
cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit :
« Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes
d’avoir part au monde à venir
et à la résurrection d’entre les morts
ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges,
ils sont enfants de Dieu
et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent,
Moïse lui-même le fait comprendre
dans le récit du buisson ardent,
quand il appelle le Seigneur
le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire :
« Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture
« Antiocos arriva, et il tenta de prendre la ville et de la piller, mais il n’y réussit pas, parce que les habitants avaient été informés de son projet. Ils lui résistèrent et livrèrent bataille, si bien qu’il prit la fuite et battit en retraite, accablé de chagrin, pour retourner à Babylone. Il était encore en Perse quand on vint lui annoncer la déroute des troupes qui avaient pénétré en Judée. »
Un chagrin sans cesse renouvelé eut raison de la tyrannie du roi Antiocos. Il a été pris au piège de son avidité, de sa soif de domination et de son impiété. (2 Martyrs d’Israël 7, 31-36) Il le confessa lui-même : « Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin sur une terre étrangère. »
Oui, la souffrance peut aider à ouvrir l’oreille à la voix de la conscience. Car elle nous débarrasse des artifices, des courtisans, de nos résistances illusoires… Ce récit de la fin d’Antiocos met également en lumière le caractère éphémère de toute puissance, force ou pouvoir humain. Quels que soient ta durée, son faste, son étendue, ce pouvoir finit par finir. Et quand il ne prend pas sa source en Dieu, sa fin est tragique.
Le véritable pouvoir s’épanouit dans le service.
Comment assumes-tu tes responsabilités ?
Ô Jésus, doux et humble de cœur, rendez nos cœurs semblables au vôtre.
Paroles du Pape François
La résurrection est le fondement de la foi chrétienne! S’il n’y avait aucune référence au Paradis et à la vie éternelle, le christianisme se réduirait à une éthique, une philosophie de vie. Au contraire, le message de la foi chrétienne vient du ciel, est révélé par Dieu et va au-delà de ce monde. Croire en la résurrection est essentiel, afin que chaque acte de notre amour chrétien ne soit pas éphémère et une fin en soi, mais devienne une graine destinée à fleurir dans le jardin de Dieu, et à produire des fruits de vie éternelle.
Pape François, Angélus du 6 novembre 2016, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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