Bonjour les amis,
« Seigneur Dieu tout-puissant, pour te servir et appeler vers toi ceux qui cherchent à te suivre, accorde-moi de me mettre à ton écoute et à ton service, toi qui es Esprit d’amour filial. Tu nous invites à nous mettre à ta disposition pour que nous puissions répondre à la mission que tu nous as confiée. Pour t’aimer, Seigneur, il faut avoir trois cœurs réunis en un seul : un cœur qui ne soit qu’amour et tendresse pour toi, un cœur de charité et de zèle pour le prochain et un cœur de pénitence envers moi-même. » (Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum Christi)
En ce début d’été, l’évangile du jour nous rappelle qu’en tant que chrétien, nous sommes tous des apôtres donc des envoyés, des témoins de la Bonne-Nouvelle. Jésus nous demande que, partout sur notre route, celle des vacances ou celle de notre quotidien, nous annoncions que « que le Royaume des cieux est tout proche ».
Et Jésus nous donne aujourd’hui deux indications pour cette mission d’apôtre :
- Ne pas avoir peur de la pauvreté des moyens que nous semblons avoir à notre disposition. Si nous pensons ne pas être dans de bonnes conditions pour témoigner de l’Évangile, ou pas prêts ou pas qualifiés pour la mission qui nous est confiée, c’est là que nous sommes prêts. être convaincu et avoir fait l’expérience que l’amour de Dieu sauve, est suffisant pour annoncer la bonne nouvelle.
- Apprendre à discerner les portes qui sont ouvertes pour accueillir l’Evangile. Nous devons pas forcer une porte fermée mais de demeurer autant que nécessaire dans les maisons ouvertes à l’accueil et à l’écoute de la Bonne Nouvelle.
Le Royaume que nous annonçons est une graine à la fois fragile mais toujours vivante, qui se transmet dans la rencontre, dans l’échange, entre le porteur de la Bonne Nouvelle et celui qui la reçoit. Chacun donne ce qu’il a, transformant ainsi l’autre tout en se laissant transformer par lui. C’est ainsi que le monde est peu à peu transformé. Alors ayons le goût de donner et de recevoir, d’entrer et de faire entrer dans la vraie vie, de participer à la construction d’un monde nourri par l’amour et la fraternité et où la peur s’assèche peu à peu. C’est ce que nous vivons par exemple dans les fraternités bibliques avec des personnes d’origine culturelles, sociales ou religieuses différentes, et certaines éloignées de Dieu mais ouvertes à accueillir un message qu’elles ne comprennent pas encore totalement. Cet échange enrichit tout le monde et participe clairement à construction du Royaume.
Jésus synthétise enfin la mission qui nous est confiée par « Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement ». Qu’avons reçu gratuitement ? La vie d’abord, naître dans un pays tel que la France, notre famille, nos talents, et puis la foi bien sûr, et l’amour d’un conjoint, de nos amis, de nos enfants, sans parler de l’Amour infini de Dieu, un Amour tellement grand et fort qu’il nous dépasse, un Amour terreau d’unité et de Paix, et Jésus nous demande d’être « simplement » des messagers de cet Amour et de cette Paix pour le monde, cette paix, cet Amour que nous avons reçus gratuitement, que nous accueillons, que nous vivons et donc que nous devons annoncer pour que d’autres personnes le vivent aussi, c’est cela notre mission.
Oui, nous sommes toutes et tous appelés à être apôtres de la Bonne Nouvelle et si nous n’en sommes pas convaincus, regardons celles et ceux, qui immédiatement, après avoir reconnu le regard de Jésus, allèrent proclamer pleins de joie : « Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1,41) ou bien la samaritaine, qui à peine son dialogue terminé avec Jésus, devint missionnaire, et beaucoup de samaritains crurent en Jésus « à cause de la parole de la femme » (Jn 4,39). Alors, qu’attendons-nous ?
« Seigneur Jésus, nous nous sentons pauvres devant notre mission d’annonce de l’évangile. Montre-nous combien cette pauvreté est notre richesse car on transmet l’évangile en se donnant soi-même, dans la paix et la force de ton Esprit. Donne-nous à profusion l’Esprit qui fait annoncer que le Royaume est parmi nous, donne-nous de reconnaître les amis de la paix qui attendent notre témoignage en parole et en actes, donne-nous par-dessus tout de savoir leur donner gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement. Ainsi se dévoile le visage de notre Dieu. » Abbé Philippe Link
« Oui, Seigneur, j’ai reçu gratuitement : ma famille, ma foi, mon baptême, mon éducation et ma façon de vivre aujourd’hui. C’est vrai que j’ai tout reçu gratuitement, sans rien demander à personne. Saint Matthieu pourrait me dire la même chose, il s’adresse aussi à moi. Ce que j’ai reçu gratuitement, je sens bien que je dois le communiquer. Toutes les réponses que je fais à la vie font partie de moi et mon style de vie est une réponse face à mes contemporains. Il est donc évident que la conclusion de ce passage d’Évangile appelle à la même conclusion, à la même démarche généreuse de donner gratuitement. » Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum Christi
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
Source d’inspiration : https://www.regnumchristi.fr/, https://app.decouvrir-dieu.com/
CHANT
Que l’amour qu’on saura se donner, nous donne l’envie d’aimer !
PREMIERE LECTURE
« C’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé en Égypte » (Gn 44, 18-21.23b-29 ; 45, 1-5
Lecture du Livre de la Genèse
En ces jours-là,
Juda et ses frères, les fils de Jacob,
avaient été ramenés devant Joseph.
Juda s’approcha de lui et dit :
« De grâce, mon seigneur,
permets que ton serviteur t’adresse une parole
sans que la colère de mon seigneur
s’enflamme contre ton serviteur,
car tu es aussi grand que Pharaon !
Mon seigneur avait demandé à ses serviteurs :
“Avez-vous encore votre père ou un autre frère ?”
Et nous avons répondu à mon seigneur :
“Nous avons encore notre vieux père et un petit frère,
l’enfant qu’il a eu dans sa vieillesse ;
celui-ci avait un frère qui est mort,
il reste donc le seul enfant de sa mère,
et notre père l’aime !”
Alors tu as dit à tes serviteurs :
“Amenez-le-moi : je veux m’occuper de lui.
Si votre plus jeune frère ne revient pas avec vous,
vous ne serez plus admis en ma présence.”
Donc, lorsque nous sommes retournés
auprès de notre père, ton serviteur,
nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur.
Et, lorsque notre père a dit :
“Repartez pour nous acheter un peu de nourriture”,
nous lui avons répondu :
“Nous ne pourrons pas repartir
si notre plus jeune frère n’est pas avec nous,
car nous ne pourrons pas être admis
en présence de cet homme
si notre plus jeune frère n’est pas avec nous.”
Alors notre père, ton serviteur, nous a dit :
“Vous savez bien que ma femme Rachel
ne m’a donné que deux fils.
Le premier a disparu.
Sûrement, une bête féroce l’aura mis en pièces,
et je ne l’ai jamais revu.
Si vous emmenez encore celui-ci loin de moi
et qu’il lui arrive malheur,
vous ferez descendre misérablement
mes cheveux blancs au séjour des morts.”
Joseph ne put se contenir
devant tous les gens de sa suite,
et il s’écria :
« Faites sortir tout le monde. »
Quand il n’y eut plus personne auprès de lui,
il se fit reconnaître de ses frères.
Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent,
et même la maison de Pharaon.
Il dit à ses frères :
« Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? »
Mais ses frères étaient incapables de lui répondre,
tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui.
Alors Joseph dit à ses frères :
« Approchez-vous de moi ».
Ils s’approchèrent, et il leur dit :
« Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu
pour qu’il soit emmené en Égypte.
Mais maintenant ne vous affligez pas,
et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu,
car c’est pour vous conserver la vie
que Dieu m’a envoyé ici avant vous. »
Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement » (Mt 10, 7-15)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
« Sur votre route, proclamez
que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement :
donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre
à mettre dans vos ceintures,
ni sac pour la route,
ni tunique de rechange,
ni sandales, ni bâton.
L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez,
informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir,
et restez là jusqu’à votre départ.
En entrant dans la maison,
saluez ceux qui l’habitent.
Si cette maison en est digne,
que votre paix vienne sur elle.
Si elle n’en est pas digne,
que votre paix retourne vers vous.
Si l’on ne vous accueille pas
et si l’on n’écoute pas vos paroles,
sortez de cette maison ou de cette ville,
et secouez la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis :
au jour du Jugement,
le pays de Sodome et de Gomorrhe
sera traité moins sévèrement que cette ville. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Homélie du Père Maximin Noudehou
Genèse 44, 18-21.23b-29 ; 45, 1-5 « Approchez-vous de moi. »
L’épreuve de la famine a contraint ces frères non seulement à faire le trajet que leur haine avait imposé à leur jeune frère mais, surtout, à revenir sur ce passé fait de jalousie, de dureté du cœur, de mensonge… En leur retournant leur argent à leur insu (cf. Genèse 42, 27-28.35), Joseph voulait leur manifester sa bonté et les guérir de leur cupidité. La dernière épreuve de la coupe d’argent volée acheva de les confondre. Convaincus de leur innocence, ils avaient déjà condamné à mort le présumé coupable et avaient décidé que les autres seraient réduits en esclavage. (Cf. Genèse 44, 9) Les voilà revenus sur leurs pas après avoir déchiré leurs vêtements. (Cf. Genèse 44, 13) Et, pour la quatrième fois, ils se sont prosternés devant leur frère Joseph… Ses songes sont totalement réalisés. Mais il ne s’agissait pas pour lui de se venger, ni de savourer une quelconque victoire. Il avait toujours la crainte de Dieu. Et c’est ce Dieu qui était à l’œuvre en lui. Voilà pourquoi cette dernière rencontre, marquée par l’émouvante plaidoirie de Juda, fit frémir ses entrailles. En effet, s’ils sont à nouveau devant lui, ce n’est pas pour reconnaître sa dignité mais, pour confesser leur indignité. Leur douloureux chemin de confession s’achevait. Au nom de tous, Juda, celui qui avait émis l’idée de la vente de Joseph, l’innocent, plaidait à présent pour Benjamin que tous croyaient coupable ! Eux, qui, par le passé, avaient été insensibles à la peine de leur père, supplient pour sa consolation… L’amour, la compassion, l’humilité et la vérité avaient pris place dans leurs cœurs, autrefois, remplis de jalousie, de haine, de mépris, de mensonge, etc. Devant cette découverte, Joseph déclara : « Faites sortir tout le monde. » Il se fit reconnaître de ses frères et ajouta : « Approchez-vous de moi. »
Avec le concours de la famine, le chemin d’Égypte fut, pour les fils d’Israël, un chemin de réconciliation et de guérison. Chacun de nos besoins, de nos manques, de nos faims constitue un appel à revenir vers Celui qui donne tout en se donnant. Chacun de nous a son chemin d’Égypte. Il ne s’agit nullement d’un quelconque chemin du karma mais, toujours, d’un chemin de l’Amour de Dieu. Son Fils nous enivre à la coupe du Salut que Lui-même a bu jusqu’à la lie afin d’extirper de nos cœurs toute suffisance et toute condamnation… Lui, l’Innocent accepte de mourir pour que nous, les coupables, nous soyons rachetés. Il étale nos fautes sous nos yeux mais Il fait sortir tout le monde pour que tous entendent non pas notre iniquité mais le cri, les pleurs de son Amour. Il nous rend ainsi aimables aux yeux de tous malgré notre misère ! Il nous fait découvrir comment Il transforme nos turpitudes en occasions de grâce… Les bras étendus sur la Croix, Lui, notre Frère, ne fait qu’une seule demande à chacun de nous :
« Est-ce que mon Père vit encore en toi ? Approche-toi de moi. »
Paroles du Pape François
Cet épisode évangélique nous concerne aussi, et pas seulement les prêtres, mais tous les baptisés, appelés à témoigner de l’Évangile du Christ dans les différents milieux de vie. Et pour nous aussi, cette mission n’est authentique qu’à partir de son centre immuable qui est Jésus. C’est précisément le baptême qui fait de nous des missionnaires. Une personne baptisée qui ne ressent pas le besoin de proclamer l’Évangile, de proclamer Jésus, n’est pas un bon chrétien. La deuxième caractéristique du style du missionnaire est, pour ainsi dire, un visage, qui consiste en la pauvreté des moyens. Le Maître les veut libres et légers, sans soutien ni faveur, sûrs seulement de l’amour de Celui qui les envoie, forts seulement de Sa parole qu’ils vont annoncer.
Pape François, Angélus, 15 juillet 2018, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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