Bonjour les amis,
Aujourd’hui Jésus nous interpelle …
M’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ?
…
M’aimes-tu vraiment ?
…
M’aimes-tu ?
Quel est donc ce Dieu qui nous questionne ainsi, avec tendresse et insistance ?
Il pourrait nous regarder de haut, Lui si grand et nous si petits, Lui tout-puissant et nous empêtrés dans nos faiblesses et nos péchés. Mais non ! Ce Dieu tout amour et toute miséricorde nous regarde comme un père regarde son enfant, son bien le plus précieux. Il ne pose qu’une question, la plus belle qu’il nous soit donné d’entendre : m’aimes-tu ?
Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime.
Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime.
Qu’il nous soit donné de pouvoir Lui redire du fond du coeur tout l’amour que nous Lui portons. Qu’avec le psalmiste, nous lui chantions notre amour et notre confiance, en Lui notre Dieu trois fois saint.
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Je T’aime …
Je l’aime car il n’est qu’amour et miséricorde !
PREMIERE LECTURE
« Un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirme être en vie » (Ac 25, 13-21)
Lecture du Livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
le roi Agrippa et Bérénice
vinrent à Césarée saluer le gouverneur Festus.
Comme ils passaient là plusieurs jours,
Festus exposa au roi la situation de Paul en disant :
« Il y a ici un homme
que mon prédécesseur Félix a laissé en prison.
Quand je me suis trouvé à Jérusalem,
les grands prêtres et les anciens des Juifs
ont exposé leurs griefs contre lui
en réclamant sa condamnation.
J’ai répondu que les Romains
n’ont pas coutume de faire la faveur
de livrer qui que ce soit lorsqu’il est accusé,
avant qu’il soit confronté avec ses accusateurs
et puisse se défendre du chef d’accusation.
Ils se sont donc retrouvés ici,
et sans aucun délai, le lendemain même,
j’ai siégé au tribunal
et j’ai donné l’ordre d’amener cet homme.
Quand ils se levèrent, les accusateurs n’ont mis à sa charge
aucun des méfaits que, pour ma part, j’aurais supposés.
Ils avaient seulement avec lui certains débats
au sujet de leur propre religion,
et au sujet d’un certain Jésus qui est mort,
mais que Paul affirmait être en vie.
Quant à moi, embarrassé devant la suite à donner à l’instruction,
j’ai demandé à Paul s’il voulait aller à Jérusalem
pour y être jugé sur cette affaire.
Mais Paul a fait appel
pour être gardé en prison jusqu’à la décision impériale.
J’ai donc ordonné de le garder en prison
jusqu’au renvoi de sa cause devant l’empereur. »
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Sois le berger de mes agneaux. Sois le pasteur de mes brebis » (Jn 21, 15-19)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
Jésus se manifesta encore aux disciples
sur le bord de la mer de Tibériade.
Quand ils eurent mangé,
Jésus dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean,
m’aimes- tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné
parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
« M’aimes-tu ? »
Il lui répond :
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis :
quand tu étais jeune,
tu mettais ta ceinture toi-même
pour aller là où tu voulais ;
quand tu seras vieux,
tu étendras les mains,
et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
Pierre rendrait gloire à Dieu.
Sur ces mots, il lui dit :
« Suis-moi. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation de Mgr Emmanuel Gobilliard (RCF)
Dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus redit toute sa confiance à Pierre dont il réaffirme la primauté, à qui il demande de construire l’Eglise. Plus tard il lui donnera comme compagnon, Paul. On les appelle les colonnes de l’Eglise. Hier nous avons prié pour l’unité. L’un des plus beaux miracles de Jésus dans l’Evangile, c’est le miracle de l’unité. Il s’est entouré de disciples tous aussi différents les uns que les autres. Ils auraient pu s’opposer, se faire la guerre, se jalouser. Il y en a eu d’ailleurs quelques jalousies, entre les fils de Zébédée et les autres par exemple. Comment Simon le Zélote, le résistant, a-t-il peu s’entendre avec Matthieu le Publicain, le collaborateur de la puissance étranger, ou Nicodème l’intellectuel avec les pêcheurs du lac ?
Pourtant à Césarée de Philippe et de nombreuses fois pendant la vie publique de Jésus ils nous montrent combien ils s’aiment, et plus encore à partir de la Pentecôte. Quel miracle ! Le seul moment de grave désunion, de dispersion, fut le temps de la passion. Pierre lui-même a renié. Mais tout est possible si nous acceptons de nous mettre à genoux devant notre Dieu, d’accueillir son amour et sa miséricorde, de recevoir la confiance qu’il nous renouvelle. Il ne nous fait pas confiance parce que nous serions parfaits. Pierre nous le montre. Il nous fait confiance si nous sommes dans la vérité, si nous reconnaissons que nous sommes imparfaits, que nous sommes pécheurs, si nous acceptons l’amour inconditionnel que Jésus nous renouvelle.
L’emploi de différents verbes dans cet évangile pour dire l’amour est très important. Jésus nous aime d’un amour totalement oblatif, parfait, d’un amour « Agapé ». Pierre voit bien qu’il n’est pas capable de l’aimer du même amour, que son amour à lui est pauvre. Ses chutes en sont le signe. C’est pareil pour nous. Nous aimerions aimer Jésus d’un amour parfait, mais nous sommes imparfaits. Alors Jésus se contente de notre amour imparfait, de la « Philia ». Il prend tout ce que nous lui donnons, et il transforme tout cela avec son Esprit Saint. Nous ne sommes pas frères et sœurs parce que nous nous aimons. Cela se saurait, cela se verrait. Nous sommes frères et sœurs parce que nous sommes les enfants du même Père. C’est parce que nous sommes enfants d’un même Père que nous devons nous aimer. C’est justement ce que nous allons maintenant demander à Celui qui nous unit en son Fils et qui nous envoie l’Esprit Saint.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Quand ils se levèrent, les accusateurs n’ont mis à sa charge aucun des méfaits que, pour ma part, j’aurais supposés. Ils avaient seulement avec lui certains débats au sujet de leur propre religion, et au sujet d’un certain Jésus qui est mort, mais que Paul affirmait être en vie. »
L’histoire de Paul est devenue un sujet de conversation et un cas embarrassant pour le gouverneur et pour le droit romain. Paul n’était accusé que de témoigner de la Résurrection de Jésus. Aucun autre chef d’accusation n’était porté contre lui. C’est uniquement à cause de Jésus qu’il porte ces chaînes ! (Cf. Éphésiens 4, 1) Il ressort du procès à Césarée que la mort de Jésus est une certitude pour tous : les grands prêtres et les Anciens des Juifs, Paul et le gouverneur Festus. Pour ce dernier, Jésus n’est d’ailleurs qu’un personnage quelconque.
Contrairement à ce que certains prétendent encore aujourd’hui, la mort de Jésus n’est pas une imposture. Il nous revient aujourd’hui de continuer à proclamer cette vérité : Jésus a connu la mort. Une telle affirmation souligne la vérité de son humanité. S’Il n’est pas mort, Il ne pourrait être ressuscité ! Sa victoire sur le Mal, le Péché et la Mort serait une affabulation ; et nous, ses disciples, nous serions des menteurs. Fidèles du Christ, ce serait une gloire pour nous de n’être accusés qu’à cause du Seigneur. Nous avons à crucifier en nous, jour après jour, la chair avec ses passions et ses convoitises. (Cf. Galates 5, 24) Nos vies témoigneraient ainsi de l’humanité et de la divinité de notre Seigneur.
Le Christ est Vainqueur de la Mort.
Ô Christ mort, ressuscité et monté au Ciel, que ma vie Te confesse.
Paroles du Pape François
Jésus choisit le plus pécheur des apôtres: les autres se sont enfuis, celui-ci l’a renié: « Je ne le connais pas ». Jésus lui demande: « Mais m’aimes-tu plus que ceux-ci? » Jésus choisit le plus pécheur.
Pape François, Homélie à Sainte-Marthe du 2 juin 2017, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

Prière à Joseph
Toi que la grâce divine a comblée.
Le Seigneur a reposé dans tes bras,
Le Sauveur a grandi sous tes yeux.
Je te salue Joseph,
Entre tous les hommes Tu es béni,
Jésus, l’Enfant divin de Marie,
ta virginale épouse, est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
Saint Joseph ô prie pour nous
dans nos soucis de la vie,
pour nos famille, notre santé, notre travail.
Saint Joseph, prie pour nous
Jusquà nos derniers jours
Saint Joseph, prie pour nous
à l’heure de notre mort.
Amen, amen, amen
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