Seigneur, aide-moi à changer

Bonjour les amis,

Seigneur, nous voici en Ta présence ! En ce dimanche, jour où nous célébrons ta Résurrection, nous voulons nous rappeler que Tu es vivant, que Tu es là, avec nous.
Si nous voulions dire qu’une seule chose, ce serait que nous T’aimons. Et tout ce que nous pourrions dire d’autre ne serait qu’une conséquence de ces trois mots : Je t’aime, Seigneur, je t’aime.

Seigneur, accorde-nous la grâce de la vraie conversion

Méditons ce matin avec Benjamin Pouzin qui nous propose ce texte tiré de son livre LES 50 ENCOURAGEMENTS DE JÉSUS :

Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais pour moi le changement, la conversion, l’abandon d’une habitude ne sont pas des choses naturelles et évidentes. Le changement peut être si difficile parfois. Douloureux. Déchirant. Effrayant.
C’est peut-être la chose la plus compliquée au monde. Changer d’attitude avec son conjoint, délaisser les mauvaises habitudes, aimer un adolescent difficile, supporter un collègue compliqué, se forcer à penser différemment à propos de telle ou telle personne…peut-être que les gens les plus courageux sont ceux qui sont prêts à changer. Changer pour aimer mieux, changer pour comprendre l’autre, changer pour accueillir celui qui est exclu, changer pour grandir…
Nous sommes au tout début de la vie publique de Jésus. Et ses premiers mots sont un appel au changement. Il inaugure sa mission par une invitation à voir en nous les choses qui doivent bouger, être secouées, abandonnées. Si Jésus s’approche, c’est que le règne de Dieu est proche. Il y a donc un encouragement à laisser le passé, les rancœurs, les blessures, les lieux d’inertie en nous, pour croire en la Bonne Nouvelle. C’est-à-dire laisser advenir en nous la vie, le changement, le pardon, l’avenir.
Nous aimerions changer. Nous voudrions être en meilleure forme, plus libre, plus aimant et plus ouvert, et pourtant nous n’arrivons pas à bouger. Nous sommes comme bloqués dans nos attitudes, nos comportements, notre façon de penser. Nous nous sentons comme incapables de nous extraire de ces réflexes. Mais la Parole de Jésus, elle, le peut. Elle vient nous sortir de nous-mêmes. Elle ouvre une brèche puissante, elle propose un autre chemin, elle remet en question notre culture, elle se pose face à nous comme un vis-à-vis qui nous connait parfaitement, elle met à nu qui nous sommes vraiment.
Alors, dans la prière, nous disons à Dieu « Aide-moi ». Mais peut-être qu’une prière pus ajustée serait « Change-moi ». Parfois, il faut que nous traversions une crise pour permettre à Dieu d’entrer et de commencer un travail de changement.
Ne désespérez pas de vous-même, la conversion se fait pas après pas. Nous ne pouvons pas quitter notre culture familiale en une journée, accueillir quelqu’un de façon bienveillante quand nous nous sommes méfiés des autres durant de nombreuses années, pardonner quand nous nous vexons naturellement. Dieu peut travailler en nous, lentement, doucement. C’est certain. Tout ce que nous avons à faire c’est être ouvert. Ouvert aux changements. Ils sont le signe de notre bonne santé spirituelle.
Le Pape François nous a dit en parlant de l’Eglise : « Il n’y a qu’au cimetière qu’il n’y a plus de changement ». Pour lui le changement est clairement lié au processus de vie.

Se convertir, changer, délaisser une mauvaise habitude, penser d’une façon plus large, est le signe que vous accueillez la vie, et la vie en abondance.

https://glorious.fr/livres/66-Livre-Benjamin-2018.html

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

CHANT

Simplement je m’abandonne pour aujourd’hui en tes mains qui me façonnent, Maître de la vie …

Simplement je m’abandonne, Pour aujourd’hui, En tes mains qui me façonnent, Maître de la vie.
Je ne veux pas de richesse Ni d’honneur lointain, Mais que ton amour m’entraîne car je t’appartiens.

Simplement je te demande, Pour aujourd’hui, De recevoir et de prendre Toute ma vie.
En tout temps et toute chose Je veux être à toi, Et que ton amour soit l’aube De toute ma joie.

Simplement dans ma faiblesse, Pour aujourd’hui, Que ton Esprit renouvelle Le souffle de vie.
Toi, ma force et mon courage, J’ai confiance en toi. Tu m’as fait à ton image Tu me sauveras.

PREMIERE LECTURE

« Les gens de Ninive se détournèrent de leur conduite mauvaise » (Jon 3, 1-5.10)

Lecture du livre de Jonas

La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne,
proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive,
selon la parole du Seigneur.
Or, Ninive était une ville extraordinairement grande :
il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine
en proclamant :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu.
Ils annoncèrent un jeûne,
et tous, du plus grand au plus petit,
se vêtirent de toile à sac.
En voyant leur réaction,
et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise,
Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

– Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 14-20)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc

 Après l’arrestation de Jean le Baptiste,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.
Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père François Lestang (RCF)

Venez à ma suite ! L’appel de Jésus retentit, non seulement au bord de la mer de Galilée, mais là où je suis ce matin, en ce dimanche de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens dont le thème est « demeurez en mon amour ».
Venez à ma suite ! Jésus s’adresse à des frères, d’abord Simon et André, puis Jacques et Jean. Les premiers sont en pleine activité, eux qui jettent les filets dans la mer. Les autres sont au bord du rivage, dans une phase de réfection, de réparation de leurs filets. J’aimerais y voir deux visages de nos églises, appelées à l’unité.
Simon et André, c’est l’église en sortie, qui évangélise et jette les filets au loin ; Jacques et Jean, c’est l’église en retrait, qui s’assied pour réparer ses filets déchirés. Dans les deux cas, il y a des frères, que ce soit dans l’église en croissance ou dans celle en attente.
Venez à ma suite ! Jésus ne se limite pas à l’église en sortie, mais aussi à l’église en retrait ; pour l’une comme pour l’autre, l’important n’est pas le filet, mais de suivre celui qui appelle, celui qui appelle à la foi en un Dieu qui s’approche, et à son royaume.
En ce dimanche matin, Seigneur Jésus, je te prie pour les communautés qui vont bien comme pour celles qui vont mal, pour qu’à l’appel de ta voix elles sachent lâcher leurs filets pour te suivre, toi le fils bien aimé du Père, et demeurer dans ton amour.

Homélie du Père Maximin Noudehou

« La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. »

Jonas résiste et Dieu persiste. Jonas est le premier prophète que Dieu a envoyé exclusivement à une nation païenne. Jonas découvre que son Dieu ne se préoccupe pas uniquement du Peuple élu. Jonas est le prophète de Dieu dont le ministère a commencé par sa propre démarche de conversion. Il est le prophète du Seigneur dont le ministère fut le plus bref : une journée d’annonce. Son expérience personnelle semble lui avoir donné du zèle. C’est avec insistance que Dieu nous parle. Rien ne Le décourage. Sa persévérance va bien au-delà de nos entêtements. Dans le même temps, nous pensons devoir faire de Lui notre propriété privée. Mais, Lui, Il veut nous ouvrir à l’universalité de son Amour, à l’immensité de sa Miséricorde.
Nul ne résiste à sa Parole.
Quelle attention accordes-tu à la Parole de Dieu ?

« Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac. En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés. »

L’annonce de Jonas eu un effet retentissant. Tous, à Ninive, ont cru en Dieu. Et tous ont fait pénitence. Une nation païenne s’est ouverte au Dieu étranger. La fécondité de la Parole de Dieu n’est pas en fonction de la durée de l’annonce. En réalité, ce sont nos cœurs qui manquent de L’accueillir. Mais en quiconque L’accueille, Dieu fait porter du fruit à sa Parole. À quiconque Le reçoit avec foi, Il manifeste sa Miséricorde infinie. Il arrive que ceux, que nous considérons comme loin de Dieu, Lui sont plus dociles que nous qui nous proclamons ses fidèles. Eux, ils croient en ses mystères avec foi pendant que nous, habitués de Dieu, nous banalisons son message et ses œuvres. Par Ninive, Il nous appelle à revenir à Lui.
Dieu ne pense qu’à offrir son Amour.
Quelle importance accordes-tu à la Miséricorde de Dieu ?

Seigneur, ne permets pas que nos cœurs se ferment à ta Parole.

Paroles du Pape François

“Le temps est accompli et le royaume de Dieu est proche; convertissez-vous et croyez en l’Évangile” (Mc 1,15). Ces mots ne sont en aucun cas une menace ; au contraire, ils sont une heureuse annonce, un message de joie. Chacun est invité à croire en l’֤Évangile: la seigneurie de Dieu s’est rapprochée de ses enfants. C’est l’Évangile. Et Jésus proclame cette chose merveilleuse, cette grâce: Dieu, le Père, nous aime, est proche de nous et nous apprend à marcher sur le chemin de la sainteté. Le Royaume de Dieu est certainement une grande force, la plus grande qui soit, mais pas selon les critères du monde; c’est pourquoi il ne semble jamais avoir la majorité absolue. C’est comme la levure qui est mélangée à la farine : apparemment elle disparaît, mais c’est précisément elle qui fait fermenter la masse. Un « grain de blé » qu’il a lui-même appelé, qui meurt dans la terre mais qui ne peut porter « beaucoup de fruits » que de cette façon. (cf. Jn 12, 24)

Pape François, Audience générale, 06 mars 2019, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie





Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.

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