Bonjour les amis,
« Dieu n’est pas injuste : il n’oublie pas votre action ni l’amour que vous avez manifesté à son égard, en vous mettant au service des fidèles et en vous y tenant…. Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide » (He 6, 10-20)
De tout cœur je rendrai grâce au Seigneur dans l’assemblée, parmi les justes. Grandes sont les œuvres du Seigneur ; tous ceux qui les aiment s’en instruisent. (Ps 110 (111), 1-2)
Seigneur, merci de venir à nous aujourd’hui par ta Parole, et que ce soit la nourriture qui nous fasse grandir dans Ton amour.
Aide-nous à faire mourir ce « moi » trop présent en nous.
Apprend-nous l’humilité du cœur. Apprends-nous à regarder la poutre de notre œil plutôt que la paille de l’œil de notre voisin.
Comme hier avec la question du jeûne, dans l’évangile du jour, Jésus invite ses disciples et les pharisiens au discernement dans les situations les plus ordinaires de la vie. L’enjeu pour nous n’est pas de « cocher des cases » mais de répondre d’une manière plus profonde et plus exigeante à la Parole et à la volonté de Dieu. Aujourd’hui notre attention est portée sur la manière dont nous regardons les autres : les pharisiens jugent l’attitude des disciples de Jésus.
Pour nous tous, il est si facile de faire entrer notre prochain dans des cases étroites et d’émettre un jugement toujours hâtif. Il est difficile de fermer nos yeux sur l’attitude de notre prochain et de « gagner » ce combat spirituel en nous, en tuant cet amour propre qui nous habite. Nous savons tous que ce n’est pas à nous de juger notre prochain mais à Dieu seul, mais il est compliqué de résister à cette tentation et de nous croire meilleurs.
Demandons au Seigneur cette grâce de nous abstenir de juger et de critiquer.
Travailler, pardonner, corriger, aller à la messe les dimanches, prendre soin des malades,…, faisons-nous tout cela pour le faire ou par amour de Dieu?
Jésus, sois le maître de notre cœur, de notre vie ! Laissons-nous sanctifier par ton Esprit Saint afin qu’il nous renouvelle.
Seigneur, aide-nous à vivifier toutes nos œuvres par l’amour que Tu as mis dans notre cœur
Et méditons cette phrase de Saint Augustin : «Aime et fais ce que tu veux».
Inspirations : https://app.decouvrir-dieu.com, http://evangeli.net/, https://www.regnumchristi.fr/
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Grain de blé
Qui à Jésus s’abandonne Trouve la vraie vie. Heureux l’homme qui se donne, Il sera béni.
PREMIERE LECTURE
« Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide » (He 6, 10-20)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
Dieu n’est pas injuste :
il n’oublie pas votre action
ni l’amour que vous avez manifesté à son égard,
en vous mettant au service des fidèles
et en vous y tenant.
Notre désir est que chacun d’entre vous
manifeste le même empressement jusqu’à la fin,
pour que votre espérance se réalise pleinement ;
ne devenez pas paresseux,
imitez plutôt ceux qui, par la foi et la persévérance,
obtiennent l’héritage promis.
Quand Dieu fit la promesse à Abraham,
comme il ne pouvait prêter serment par quelqu’un de plus grand que lui,
il prêta serment par lui- même,
et il dit :
Je te comblerai de bénédictions
et je multiplierai ta descendance.
Et ainsi, par sa persévérance,
Abraham a obtenu ce que Dieu lui avait promis.
Les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux,
et le serment est entre eux une garantie
qui met fin à toute discussion ;
Dieu a donc pris le moyen du serment
quand il a voulu montrer aux héritiers de la promesse,
de manière encore plus claire,
que sa décision était irrévocable.
Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable,
et il est impossible que Dieu ait menti.
Cela nous encourage fortement,
nous qui avons cherché refuge dans l’espérance
qui nous était proposée et que nous avons saisie.
Cette espérance,
nous la tenons comme une ancre sûre et solide pour l’âme ;
elle entre au-delà du rideau,
dans le Sanctuaire
où Jésus est entré pour nous en précurseur,
lui qui est devenu grand prêtre de l’ordre de Melkisédek
pour l’éternité.
– Parole du Seigneur.
EVANGILE
« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat » (Mc 2, 23-28)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
Un jour de sabbat,
Jésus marchait à travers les champs de blé ;
et ses disciples, chemin faisant,
se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient :
« Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat !
Cela n’est pas permis. »
Et Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu ce que fit David,
lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar,
il entra dans la maison de Dieu
et mangea les pains de l’offrande
que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres,
et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore :
« Le sabbat a été fait pour l’homme,
et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme
est maître, même du sabbat. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. »
Cette parole de Jésus peut se dire aujourd’hui en terme contemporain :
les règlements ont été faits pour l’homme et non pas l’homme pour les règlements.
Les lois, les règles sont utiles mais ne sont pas absolues.
Jésus nous demande d’être intelligents. Ce qui est absolu dans toute société, ce n’est pas une loi, mais chaque personne, sa vie, sa dignité.
C’est la personne qui est intouchable, et c’est sa conscience qui est la référence ultime, y compris dans le domaine religieux.
Ainsi, Jésus et ses disciples grapillent des épis de blé un jour de sabbat, alors que c’était interdit. Ainsi, en cas de nécessité, de grands besoins – les disciples avaient vraiment faim – ils peuvent transgresser les prescriptions religieuses et ils le font.
Nous sommes tous appelés à vivre notre foi dans un esprit de fidélité intelligente.
En fait, Jésus parlant aux autorités, rend au règles et règlements leur vrai sens : celui de servir et libérer l’homme, et non pas de l’asservir.
Seigneur Jésus, aujourd’hui encore, par ta Parole et par tes actes, tu nous étonnes, tu nous déplaces, tu nous questionnes, y compris dans le domaine de nos pratiques religieuses que nous avions crues intangibles.
Donne-nous de marcher à ta suite, afin de participer à cette liberté que tu tiens de Dieu, Notre Père, avec qui Tu règnes dans la Liberté de l’Esprit Saint.
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Frères, Dieu n’est pas injuste : il n’oublie pas votre action ni l’amour que vous avez manifesté à son égard, en vous mettant au service des fidèles et en vous y tenant. »
Il s’agit, ici, d’un témoignage de foi enraciné dans le discernement et dans une expérience personnelle et communautaire. Nous avons à entretenir une telle foi en nous en sachant discerner les œuvres de Dieu dans nos vies.
Non, Dieu n’est ni injuste ni amnésique ! Celui, qui dénonce toute injustice et défend la veuve et l’orphelin, qui, en son Fils, est venu pratiquer et enseigner la Justice du Royaume, ne saurait être injuste ! Celui, qui invite son Peuple à faire mémorial et qui nous en a laissé un sacrement, ne saurait oublier nos bonnes actions ! Face aux différentes situations auxquelles nous sommes confrontés, il n’est point aisé de garder en Dieu cette confiance indéfectible. Et pourtant, c’est là notre Salut. Et ce dont nous devrions nous préoccuper chaque jour, c’est d’éviter toute paresse spirituelle et de nous armer de persévérance.
De Dieu juste et vrai, pas d’autre que Dieu.
En quoi te sens-tu oublié(e) de Dieu ?
« Quand Dieu fit la promesse à Abraham, comme il ne pouvait prêter serment par quelqu’un de plus grand que lui, il prêta serment par lui- même, […] Les hommes prêtent serment par un plus grand qu’eux, et le serment est entre eux une garantie qui met fin à toute discussion ; Dieu a donc pris le moyen du serment quand il a voulu montrer aux héritiers de la promesse, de manière encore plus claire, que sa décision était irrévocable. Dieu s’est ainsi engagé doublement de façon irrévocable, et il est impossible que Dieu ait menti. »
Aujourd’hui, le serment, la parole donnée et l’engagement n’ont plus de sens car ceux, qui devraient en être des modèles, se plaisent à les bafouer sans état d’âme et sans conséquence apparente. Ceux, que nous considérons comme des puissants, se croient tout permis ! L’infidélité est désormais célébrée. Une telle pratique peut bel et bien fragiliser notre foi en la fidélité irrévocable de Dieu et ébranler notre espérance.
Il n’est point de mensonge en Dieu.
Que sont devenues tes promesses baptismales ?
Garde ma foi, Seigneur !
Paroles du Pape François
Pape François, 08 décembre 2020, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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