Bonjour les amis,
Seigneur, nous croyons en Toi ! Nous croyons que Tu es présent ici, avec nous.
Augmente en nous la foi !
Nous espérons en Toi, mon Dieu. Nous espérons en Ta parole, en Tes promesses, en la vie éternelle.
Augmente notre espérance ! Donne-nous de vivre les yeux fixés sur Toi !
Nous T’aimons, Ô Seigneur ! Mets en nous Ton amour et affermis-le !
Seigneur, guéris-nous de notre péché !
« Mon fils, tes péchés sont pardonnés (…). Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi »
L’évangile du jour nous montre Jésus opérer une double guérison, guérison physique et guérison spirituelle ; guérison extérieure et guérison intérieure. Laquelle est la plus importante, la plus essentielle pour nous ? Laquelle demandons-nous le plus dans nos prières ? Ne valorisons-nous pas les guérisons physiques comme manifestation extérieure de la présence de Dieu, alors que comme le disait St Exupéry, l’essentiel est invisible pour les yeux. Peut-être que le pardon nous a souvent été mal présenté, comme une culpabilisation voire une humiliation, comme le fait que nous soyons fondamentalement mauvais alors que Dieu est infiniment bon, en oubliant de nous dire combien le sacrement de réconciliation est une rencontre sincère et emprunte d’amour avec Jésus, une vraie libération intérieure, un relèvement, une joie qui nous touche au plus profond. C’est une vraie guérison du cœur, une transformation, encore plus importante que les guérisons physiques, puisqu’elle nous mène au Salut.
Alors oublions ces images négatives et demandons au Seigneur une vraie soif de recevoir la grâce du pardon, de la considérer comme aussi importante que celle que de recevoir des grâces plus visibles mais plus superficielles ?
A chaque Eucharistie, en contemplant l’hostie consacrée, nous prononçons ces paroles : « Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri ».
Seigneur, ouvre nos yeux sur Ton action dans le monde et dans notre vie. Donne-nous un vrai regard de foi, un cœur illuminé de Ton amour, qui sache désirer et demander ce qui en vaut vraiment la peine :
Puisque Tu nous appelles Tes enfants, nous savons que Tu nous donneras tout ce dont nous avons besoin dans cette vie.
Apprends-nous donc à Te demander l’essentiel : le pardon, le salut, la vie éternelle.
Donne-nous la joie de T’entendre nous dire cette parole de guérison et de Salut : « Mon fils tes péchés sont pardonnés ».
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Quand tu poses Ta main
Quand Tu poses Ta main Comme on ouvre un chemin Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens Mes peurs ne sont plus rien J’étais perdu sans Toi Mais me voici ressuscité Quand Tu poses Ta main
Perdu dans mes péchés, désespéré Je me tournais vers les Cieux Posé dans le silence, en Ta présence Pour T’invoquer Ô mon Dieu
Quand Tu poses Ta main Comme on ouvre un chemin Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens Mes peurs ne sont plus rien J’étais perdu sans Toi Mais me voici ressuscité Quand Tu poses Ta main
PREMIERE LECTURE
« Empressons-nous d’entrer dans ce repos-là » (He 4, 1-5.11)
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
craignons,
tant que demeure la promesse d’entrer dans le repos de Dieu,
craignons que l’un d’entre vous n’arrive,
en quelque sorte, trop tard.
Certes, nous avons reçu une Bonne Nouvelle, comme ces gens-là ;
cependant, la parole entendue ne leur servit à rien,
parce qu’elle ne fut pas accueillie avec foi par ses auditeurs.
Mais nous qui sommes venus à la foi,
nous entrons dans le repos dont il est dit :
Dans ma colère, j’en ai fait le serment :
On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
Le travail de Dieu, assurément, était accompli
depuis la fondation du monde,
comme l’Écriture le dit à propos du septième jour :
Et Dieu se reposa le septième jour
de tout son travail.
Et dans le psaume, de nouveau :
On verra bien s’ils entreront dans mon repos !
Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos-là,
afin que plus personne ne tombe
en suivant l’exemple de ceux qui ont refusé de croire.
– Parole du Seigneur –
EVANGILE
« Le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre » (Mc 2, 1-12)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
Quelques jours après la guérison d’un lépreux,
Jésus revint à Capharnaüm,
et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla
qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte,
et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé,
porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule,
ils découvrent le toit au-dessus de lui,
ils font une ouverture,
et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi,
Jésus dit au paralysé :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là,
qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
Il blasphème.
Qui donc peut pardonner les péchés,
sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit
les raisonnements qu’ils se faisaient,
Jésus leur dit :
« Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire à ce paralysé :
“Tes péchés sont pardonnés”,
ou bien lui dire :
“Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme
a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…
– Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi,
prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard,
et sortit devant tout le monde.
Tous étaient frappés de stupeur
et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)
Il a traversé le texte sans dire un mot.
Il a traversé la maison où il y avait trop de monde, trop de monde pour entrer, trop de monde pour s’asseoir, trop de monde pour écouter Jésus qui parlait de …
Mais de quoi parlait Jésus ce jour là ?
Il y avait trop de monde pour que je m’en souvienne.
Il y avait trop de monde mais l’homme a traversé le monde.
Et dans le monde entier, on raconte depuis l’histoire de celui qui ne pouvait marcher, mais qu’on a passé par le trou du toit comme on passe un chameau par le chas d’une aiguille, sauf qu’on ne peut faire passer un chameau par le chas d’une aiguille, pas plus qu’on ne peut faire entrer un riche dans le Royaume des Cieux…
Dans le monde entier on raconte que cet homme passé par le trou du toit a traversé le texte.
On dit aussi que ses péchés avaient été pardonnés. Et c’est drôle parce que ça, ça ne passait pas. Vous qui avez vu passer l’homme avec son brancard sous le bras, voyez qu’il plus facile à un homme paralysé de traverser le monde qu’à l’idée d’un pardon de traverser certains esprits.
C’est une histoire où certaines choses, certaines personnes passent presque sans s’arrêter et d’autres se trouvent paralysés. Celui qui était cloué sur son lit s’en est sorti. D’autres sont restés immobiles et comme bloqués. Jésus redistribue les cartes.
Aussi, Seigneur, pardonne nos péchés, que nous puissions nous aussi traverser ce monde et ce jour. Amen
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos-là, afin que plus personne ne tombe en suivant l’exemple de ceux qui ont refusé de croire. »
Tel est le défi à relever. Encore faudrait-il que nous le désirons. C’est pour nous un impératif spirituel. Pour y parvenir, il importe que nous tirions leçon de l’expérience de nos pères. Ce qui les a perdu, c’est qu’ils ont rendu la Parole de Dieu inutile dans leur vie par leur manque de foi. Dans le désert, ils s’en sont pris à Dieu. Sa Parole n’a pas eu leur assentiment. Confrontés à la faim et à la soif, invités à entrer en terre promise, ils ont récriminé contre Dieu. Nous ne pouvons prétendre partager la vie éternelle en Dieu si dès ici-bas, Dieu n’est pas digne de notre foi. Si dans les souffrances et les épreuves de ce monde, nous considérons que Dieu ne nous est d’aucun secours, il ne serait point logique d’espérer qu’Il nous délivre à l’heure de la mort. C’est maintenant que nous avons à apprendre à entrer dans le repos de Dieu. Au quotidien, chacune de nos situations est une occasion de donner notre confiance à Dieu.
Empressons-nous d’entrer dans ce repos-là.
Paroles du Pape François
Audience générale: La louange purifie l’âme dans les moments difficiles
Pour sa première audience générale de l’année 2021, le Saint-Père a poursuivi son cycle de catéchèse sur la prière, méditant aujourd’hui sur la louange, depuis la Bibliothèque du Palais apostolique. Le Pape a invité les fidèles à la pratiquer particulièrement dans les moments difficiles.
«En pleine crise, Jésus bénit le Père, il le loue. Pourquoi?», s’interroge d’emblée le Souverain pontife. Avant tout il le loue pour ce qu’il est: «Père, Seigneur du ciel et de la terre», répond le Pape. En effet, Jésus se réjouit dans son esprit parce qu’il sait et il sent que son Père est le Dieu de l’univers, et inversement, le Seigneur de tout ce qui existe est le Père, «mon Père». «C’est de cette expérience de se sentir ‘’fils du Très-Haut’’ que jaillit la louange» en déduit l’évêque de Rome.
Dieu privilégie les petits
François esquisse une autre raison pour laquelle le Christ loue le Père: «car il privilégie les petits». C’est ce dont il fait lui-même l’expérience, en prêchant dans les villages: les «sages» et les «intelligents» sont suspicieux et fermés, tandis que les «petits» s’ouvrent et accueillent le message.
«Cela ne peut qu’être la volonté du Père, et Jésus s’en réjouit», affirme le Pape exhortant tous les fidèles «à se réjouir et louer Dieu» parce que «les personnes humbles et simples accueillent l’Évangile». Dans l’avenir du monde et dans les espérances des Eglises, il y a ainsi les «petits»: ceux qui ne se considèrent pas meilleurs que les autres, qui sont conscients de leurs limites et de leurs péchés, qui ne veulent pas dominer les autres, explique le Successeur de Pierre.
Louer Dieu quand le mal prévaut
Donc, en ce moment d’échec apparent, Jésus prie en louant le Père, poursuit le Pape, ajoutant ceci: «Et sa prière nous conduit aussi, nous lecteurs de l’Evangile, à juger de manière différente nos échecs personnels, les situations où nous ne voyons pas clairement la présence et l’action de Dieu, quand il semble que prévaut le mal et qu’il n’existe aucune façon de l’arrêter.»
A qui sert donc la louange? A nous ou à Dieu? François cite un texte de la liturgie eucharistique qui invite à prier Dieu de cette manière: «Tu n’as pas besoin de notre louange, et pourtant c’est toi qui nous inspires de te rendre grâce: nos chants n’ajoutent rien à ce que tu es, mais ils nous rapprochent de toi, par le Christ notre Seigneur» (Missel romain, préface commune IV).
Louange et béatitude des cœurs
La prière de louange nous sert donc à nous aussi. Le Catéchisme la définit ainsi: «Elle participe à la béatitude des cœurs purs qui l’aiment dans la foi avant de le voir dans la Gloire» (n. 2639).
De ce fait, paradoxalement, le Pape relève que la louange doit être pratiquée non seulement quand la vie nous remplit de bonheur, mais surtout dans les moments difficiles, «quand le chemin grimpe». «Parce que nous apprenons qu’à travers cette montée, ce sentier fatigant, ces passages difficiles, on arrive à voir un panorama nouveau, un horizon plus ouvert», insiste le Saint-Père, comparant l’acte de louer «à respirer de l’oxygène pur». «Louer purifie l’âme, fait voir loin, empêche de rester prisonniers des difficultés».
L’exemple des saints
Et le Pape François de prendre enfin exemple sur l’enseignement de saint François, le Poverello d’Assise, qui composa le «Cantique des créatures» au milieu des difficultés. François est presque aveugle, et il ressent dans son âme le poids d’une solitude qu’il n’avait jamais éprouvée auparavant Mais à cet instant, François prie : «Loué sois-tu, mon Seigneur…». François loue Dieu pour tout, pour tous les dons de la création, et aussi pour la mort, qu’il l’appelle avec courage «sœur», relève le Pape, concluant: «Les saints et les saintes nous montrent ainsi que l’on peut toujours louer, dans le bien et dans le mal, parce que Dieu est l’Ami fidèle, son amour ne manque jamais. Il est toujours proche de nous et nous attend. Il est la sentinelle qui se fait proche de nous, et nous fait avancer avec sûreté.»
Pape François, Messe à Sainte-Marthe, 13 janvier 2021, Source : https://www.vaticannews.va/
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

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