Bonjour les amis,
Seigneur, tu nous as laissé le commandement de l’amour. Je crois que tu nous donnes ainsi le chemin vers le ciel. Cependant il est difficile à vivre et notre égoïsme se met toujours en travers de ce commandement. Apprends-moi, Seigneur, à suivre ta parole malgré les difficultés et avoir une connaissance plus profonde de la charité.
« Qui est mon prochain ?«
Mon prochain c’est toutes celles et ceux que le Seigneur met sur notre route; les membres de notre famille, de notre fraternité, nos proches, celles et ceux qui nous ressemblent, mais aussi les personnes différentes, faibles, seules, celles que l’on ne voit ou que l’on entend que quand s’approche d’elles. Les aimer c’est se mettre à leur hauteur, les écouter, les regarder, leur demander « De quoi as-tu besoin ? »
Aimer mon prochain c’est vouloir le voir heureux, joyeux. C’est se réjouir de tout ce qui lui arrive de bon, c’est lui tendre la main quand il tombe pour le relever, c’est l’entrainer dans un tourbillon de joie quand il est triste, c’est prendre soin de lui quand il en a besoin. C’est pleurer avec lui, rire avec lui. C’est aussi respecter son besoin de silence ou de solitude ou de liberté. Les béatitudes sont la carte d’identité du chrétien avec les « consignes » de Jésus pour aimer en vérité.
Aimer c’est l’inverse de possèder ou dominer, encore moins d’imposer, juste proposer.
Aimer c’est agir humblement, puis s’effacer pour laisser toute sa liberté au prochain.
Père, depuis que Ton Fils s’est fait l’un d’entre nous, le chemin vers toi passe nécessairement par nos frères.
Jésus, c’est sur cette route que Tu viens à notre rencontre pour nous arracher à notre narcissisme et nous ouvrir aux appels de ceux qui nous font signe dans leur détresse. Donne-nous un cœur comme le tien. Aide-nous à comprendre que le bonheur ne se trouve pas dans l’égoïsme, mais dans l’amour. L’amour pour toi et pour notre prochain.
Esprit Saint, renouvelle notre foi ; qu’elle s’incarne dans des œuvres de miséricorde, car seule une foi agissante par la charité conduit au salut.
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
CHANT
Ne crains pas
C’est moi qui t’ai choisi, appelé par ton nom.
Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.
Ne crains pas car je suis avec toi.
Toi, mon serviteur, je te soutiendrai,
Toi mon élu que je préfère à mon âme
Je mettrai en toi mon Esprit
Je te comblerai de mon Esprit.
Le Seigneur m’a appelé dès le sein de ma mère,
Il a prononcé mon nom.
C’est lui qui m’a formé pour être son serviteur,
Le témoin de sa gloire.
EVANGILE
« Qui est mon prochain ? » (Lc 10, 25-37)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
voici qu’un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve en disant :
« Maître, que dois-je faire
pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui demanda :
« Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Et comment lis-tu ? »
L’autre répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de toute ta force et de toute ton intelligence,
et ton prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit :
« Tu as répondu correctement.
Fais ainsi et tu vivras. »
Mais lui, voulant se justifier,
dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? »
Jésus reprit la parole :
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho,
et il tomba sur des bandits ;
ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups,
s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ;
il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ;
il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route,
arriva près de lui ;
il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures
en y versant de l’huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture,
le conduisit dans une auberge
et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,
et les donna à l’aubergiste, en lui disant :
“Prends soin de lui ;
tout ce que tu auras dépensé en plus,
je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répondit :
« Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. »
Jésus lui dit :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Jean-Marie Petitclerc (RCF)
Vouloir aimer tout le monde est chose facile : il ne s’agit que d’une belle idée. Mais aimer celui que l’on croise sur sa route du quotidien, se rendre proche de lui en en prenant soin, c’est moins évident. Jésus transforme la question abstraite du jeune docteur de la loi « Qui est mon prochain ? » en une question très concrète : « De qui es-tu le prochain ? » et, pour y répondre, comme il aime le faire, plutôt que développer une réflexion théorique, il préfère raconter une histoire, celle bien connue dite du bon Samaritain.
Ne jugeons pas trop vite le prêtre et le lévite. C’est pour accomplir leur mission qu’ils refusent de s’approcher du blessé, car le toucher les aurait rendus impurs selon la loi. De leur point de vue, ils ne font qu’accomplir leur devoir … mais n’est-ce pas le point de vue du blessé qui est à privilégier ? Force alors est de constater que c’est un Samaritain qui se détourne de son chemin, et l’on sait combien les Samaritains étaient alors déconsidérés dans la société juive. Aujourd’hui encore, on voit souvent des jeunes issus de l’immigration, parfois si décriés, poser des actes héroïques pour sauver des enfants des flammes ou de la noyade !
Et l’histoire racontée par Jésus vaut leçon de pédagogie pour l’accompagnement des personnes blessées. Il ne s’agit pas de se satisfaire de l’aide d’urgence. Le Samaritain mène le blessé à l’hôtellerie. Loin de l’enfermer dans une relation de dépendance vis-à-vis de celui qui l’a secouru, il permet à l’hôtelier de se faire le relai de l’aide apportée.
« Va et toi fais de même ! » conclut Jésus ; et ce conseil s’adresse tout autant au lecteur qu’au docteur de la loi. Sachons continuer de mettre en pratique ce conseil de Jésus, seule manière pour nous aujourd’hui encore de pouvoir hériter de la vie éternelle !
Homélie du Père Maximin Noudehou
« Il le vit et fut saisi de compassion. »
La première question du docteur de la Loi campe le décor plus qu’il ne le voulait. « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Il voulait, certes, mettre Jésus à l’épreuve mais sa question laisse entrevoir son état d’âme, sa relation à Dieu et sa blessure. Jésus s’en aperçut et entreprit de le confronter à lui-même : « « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » Le docteur de la Loi cita le commandement d’amour de Dieu et du prochain. Jésus l’en félicita. Mais il poursuivit : « Et qui est mon prochain ? » Cette nouvelle question, montre qu’il n’avait pas répondu à la seconde question de Jésus : « Comment lis-tu ? »
Comme ce docteur de la Loi, nous sommes peut-être,, pour diverses raisons, enfermés dans les devoirs. Nous pensons peut-être que la vie éternelle est avant tout le fruit de la Loi. L’observance des règles peut rendre correct mais elle ne peut absolument pas rendre heureux. Ce docteur est l’image de quiconque est croyant pour sa satisfaction personnelle. Il est l’image de tout croyant qui est préoccupé uniquement par les principes et, pour qui, le reste ne compte point. *Tout dépend de la manière dont il lit les Saintes Écritures !* Nous sommes ce croyant quand nous sommes à l’affût des faux pas des autres, quand nous cherchons à mettre à l’épreuve le prochain et même Dieu. Ce docteur, c’est nous, quand nous perdons de vue ce qui constitue l’essentiel de la Parole de Dieu.
Il ne suffit pas de savoir ce qu’il y a dans les Saintes Écritures.
Comment lis-tu ?_
« Il le vit et fut saisi de compassion. »
Jésus lui propose une parabole pour qu’il trouve réponse à sa question. « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. »
Cet homme est l’image de chacun d’entre nous qui continuons de descendre de Jérusalem à Jéricho, c’est-à-dire qui continuons de nous éloigner, physiquement, moralement ou spirituellement de la « Cité de Dieu », de la « Ville Sainte », de la « Cité de Paix », de l’Église. Nous descendons parce que nous nous laissons attirer par Jéricho, « la Ville des parfums » ; nous nous laissons attirer par les multiples parfums envoûtants de ce monde ! Et c’est ainsi que nous tombons sur l’Ennemi qui nous dépouille et nous laisse à moitié mort car l’essence de notre vie lui échappe. Nous sommes des blessés de la vie. Depuis que le péché nous a meurtris, nous nous vidons de notre vie ; nous gisons au bord du chemin.
Dieu et les parfums sont les deux pôles de la vie.
Dans quelle direction vas-tu ?
« Il le vit et fut saisi de compassion. »
Le prêtre descendait également ; le lévite arriva à cet endroit (comme si c’était sa destination). Les deux virent le blessé et passèrent de l’autre côté. Quant au Samaritain, il « était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. »
Le prêtre et le lévite nous représentent chaque fois que notre vie chrétienne se limite à son aspect cultuel, chaque fois que les choses, les règles, les principes et les convenances l’emportent sur les êtres, chaque fois que notre justice évite le côté de la Miséricorde.
Le Samaritain, c’est le Seigneur, Celui qui pour nous, les hommes, et pour salut, descendit du Ciel (et non de Jérusalem). Il est toujours en route à notre recherche. Plein de compassion, Il est toujours prêt à s’approcher de nous, à prendre soin de nous, à tout dépenser pour nous, à s’occuper de la moitié de vie qui nous reste. Il croit fermement que nous pouvons revivre. Il le montre à l’égard du docteur de la Loi. Il a compassion de lui ; il prend soin de lui. Sur le chemin des devoirs, Il lui indique la destination de l’Amour miséricordieux. Sur le chemin de la passivité, Il l’engage à se faire le prochain des autres. Il veut que nous travaillions non seulement à secourir ceux qui tombent sur le chemin qui va de Jérusalem à Jéricho mais, surtout, à ce que tous se dirigent plutôt vers Jérusalem et y restent.
Le Seigneur n’a pas dansé mais pleuré Jérusalem.
Seigneur, en moi, sois toujours le prochain de tous.
Paroles du Pape François
Cette parabole est un merveilleux cadeau pour nous tous, mais elle est aussi exigeante! À chacun de nous, Jésus répète ce qu’il dit au docteur de la Loi : « Va, et toi aussi, fais de même » (v. 37). Nous sommes tous appelés à parcourir le même chemin que le bon samaritain, qui est la figure du Christ : Jésus s’est penché sur nous, il est devenu notre serviteur, et ainsi, il nous a sauvés, afin que nous aussi, nous puissions nous aimer comme Il nous a aimés, de la même façon.
Audience générale, 27 Avril 2016
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, Maintenant et à l’heure de notre mort. |

#VieFraternelle #Jésus #SoyonsVivantsEnsemble #SaintEsprit #Evangile #Prière #Prier