Bonjour les amis,
Ce matin, dans les textes de la Parole qui nous sont donnés de goûter, nous observons cette énergie de Vie qu’est l’Esprit-Saint à l’œuvre, cet Esprit qui fait des miracles, convertit et apporte la joie à tous ceux qui le reçoivent.
Et de nous questionner chacun : Qu’en est-il en nous ?
« Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient. » (Ac 8, 5-8).
Ce matin, nous pouvons rejoindre la foule qui écoute Philippe annoncer la Bonne Nouvelle.
Demandons au Seigneur la grâce d’être habité par la joie que suscite les merveilles que Jésus fait pour chacun de nous.
« Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. » (Ac 8, 14-17)
Et nous comment accueillons-nous la Parole de Dieu ? De quelle manière est-elle nourriture et chemin pour nous ?
« Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. » (Ac 8, 5-8)Qu’est-ce qui en nous mérite d’être guéri ?
Qu’est-ce qui empêche l’Esprit-Saint d’agir en nous ?
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements » (Jn 14, 15)
Ce matin à travers l’évangile Jésus nous demande à chacun : « M’aimes-tu ? » Et d’ajouter « ne me dit pas oui ou bien sûr, mais montre-moi comment cela se concrétise dans ta vie ? «
Personnellement, cela me fait reprendre le Kyrie de St François Xavier et demander pardon à Jésus :
Pardonne-moi, Seigneur, j’ai renié ton nom, j’ai quitté ta maison, j’ai voulu posséder sans attendre ton don
Pardonne-moi, Seigneur, j’ai suivi d’autres dieux, j’ai détourné les yeux, j’ai choisi loin de toi la richesse et l’honneur
Pardonne-moi, Seigneur, je n’ai pas su aimer, je me suis dérobé , je ne suis pas resté le gardien de mon frère
Pardonne-moi et purifie mon cœur
L’Esprit-Saint « vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. ». Nous avons tous reçu l’Esprit Saint par notre baptême et par notre confirmation, mais nous sommes beaucoup qui avons du mal à le laisser agir en nous et à travers nous.
Jésus, aide-nous à réveiller en nous cet Esprit d’Amour et de Vérité et purifie ainsi notre cœur.
Donne-nous la grâce de vivre en Dieu, que Dieu vive en nous, et que notre vie témoigne « avec douceur et respect,…une conscience droite» (1 P 3, 15-18) de Ton Amour et de Ta joie.
Que nous puissions « honorer dans nos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ » (1 P 3, 15-18).
En pensant à Philippe, Pierre, et Jean qui annoncent l’évangile en terre païenne, prions pour celles et ceux de mon entourage qui ne sont pas baptisés, qu’ils rencontrent des témoins de foi qui leur donne envie de découvrir qui est Jésus.
« Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme;
quand je poussai vers lui mon cri, ma bouche faisait déjà son éloge.
Si mon cœur avait regardé vers le mal, le Seigneur n’aurait pas écouté.
Et pourtant, Dieu a écouté, il entend le cri de ma prière.Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour ! » (Ps65(66), 16-20)
Belle prière à tous, et que le Seigneur continue à nous unir, dans un monde plus juste et plus fraternel,
Nathalie et Pascal
P.S. : Ce blog est le vôtre. N’hésitez pas à l’enrichir en y mettant vos témoignages, réactions, prières, intentions…. C’est un espace de partage de notre foi, nos doutes, nos joies,…bref de ce que le Seigneur nous donne de vivre. Soyez bénis !
CHANT
Le chant du Père En ce jour, venons ou revenons vers le Père, Lui qui nous aime avec tendresse, avec respect … ouvrons nos coeurs à son mystère.
Dieu de miséricorde ouvre Tes bras.
Et lorsque je suis loin Tu accours et m’étreins
En Toi je n’ai plus peur et je reviens.
J’entends le chant du Père J’entends le chant du Père
Le son de Ton cœur m’émerveille
Quand Ton cœur parle tout s’éveille
Quand Ta gloire fait trembler la terre
Mon cœur entend le chant du Père
Dans la Foi mon Dieu je T’espère
Fais briller Ta douce lumière
Quand dans la nuit mon cœur s’écrie
Sois glorifié Dieu de ma vie
A l’ombre de tes ailes, oui j’ai Foi et j’espère
Toi le Dieu qui peut tout, entend mon cri
Tu touches et Tu guéris, Tu donnes et Tu bénis
O Père en Ton amour, je reprends vie
J’entends le chant du Père J’entends le chant du Père
EVANGILE
« Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur » (Jn 14, 15-21)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous :
l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ;
vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ;
et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ;
moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)
La promesse de Jésus est claire : « Je ne vous laisserai pas orphelins »,
et Jésus a fait ce qu’il a dit à ses disciples.
Jésus, ressuscité depuis le matin de Pâques, a multiplié ses apparitions,
à Jérusalem, sur la route d’Emmaüs, au bord du lac de Tibériade en Galilée.
Ses disciples l’ont vu, entendu, touché, ont mangé avec lui.
Jésus de Nazareth, leur compagnon, a vraiment été mis à mort, et le troisième jour, Il est vraiment ressuscité. Il est Vivant.
Et nous croyons sur le témoignage des apôtres et nous expérimentons en nous cette présence discrète mais réelle du Seigneur ; au plus profond de notre Âme, une présence mystérieuse nous habite.
Grâce à l’Esprit Saint qu’Il nous a donné, nous reconnaissons notre filiation en Dieu Notre Père. Oui, nous ne sommes pas orphelins.
Par l’esprit de vérité qui demeure en nous, nous pourrons nous reconnaître enfant de Notre Père, et frère ou sœur de Jésus.
Notre dignité, c’est d’accueillir cette réalité. Dieu nous aime, sans doute à travers la médiation de nos parents et amis, mais plus encore dans cette relation intime et personnelle, directe, « En ces jours, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père » nous dit Jésus « que vous êtes en moi et moi en vous ».
Seigneur-Jésus, fais grandir en nous la présence active de ton Esprit Saint, pour que nous puissions accueillir ta Présence pleine d’amour et vivre de ta Joie.
Extraits de l’homélie de l’Abbé Link
Dans son discours d’adieu, Jésus annonce aux disciples « je reviens vers vous… En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous ». Pour les disciples, ce jour correspondait à la Pentecôte, événement qui se reproduit à chaque Baptême, comme le suggère la première lecture. Les apôtres ont imposé les mains aux Samaritains qui venaient d’être baptisés pour les ouvrir au don de l’Esprit Saint.
C’est Lui qui donne part à l’Amour de Dieu, comme l’exprime admirablement Saint Paul aux Chrétiens de Rome : « Vous avez reçu un esprit de fils adoptif qui nous fait crier: ‘Abba! Père!’ l’Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu… ».
Aimer le Christ, consiste au fond à raviver en nous le don de notre Baptême, don de la foi et de la charité qui conduit à la vie éternelle. Comme à Pierre au bord du lac de Galilée, Jésus ressuscité ne cesse de nous poser la question : « M’aimes-tu? ».
Notre réponse d’amour va pouvoir se conjuguer, se vivre selon les vocations et les états de vie.
Pour le laïc, cet amour du Christ se déploie dans les engagements et les responsabilités au cœur du monde.
Ceux qui se sont engagés dans le mariage, le vivront encore dans une fidélité mutuelle et un respect total ouvert sur la vie.
Les laïcs manifestent ainsi que la vie selon l’Amour de Dieu est possible dès ce monde.
Les religieux vont vivre cette charité par la fidélité aux vœux et par la vie fraternelle. Ils manifestent la dimension eschatologique de la charité. Ils nous rappellent qu’elle ne peut s’épanouir qu’en Dieu : c’est auprès de Lui que nous pourrons aimer en vérité.
Et pour le prêtre, la charité devient don de soi pour l’édification du Corps du Christ. Elle est ancrée dans celle du Christ Pasteur qui a donné sa vie pour les hommes.
Notre amour du Christ qui oriente et fortifie nos différentes vocations est source de grâces pour tous ceux qui cherchent à mener leur vie sous le regard du Christ. Notre fidélité au Christ est essentielle pour que des jeunes répondent à la question du Christ : « m’aimes-tu? ».
Je pense particulièrement aux jeunes qui se préparent à recevoir le sacrement de la Confirmation.
Je pense encore à tous ceux qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale.
Comme nous y invite la prière d’ouverture de ce dimanche : célébrons avec ferveur le Christ ressuscité et que le mystère de Pâques dont nous faisons mémoire reste présent dans notre vie et la transforme.
Nous le demandons à Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, Trinité d’Amour.
Relecture de l’homélie du Pape François
Messe à Sainte-Marthe, 17 Mai 2020
Dans son homélie, le Pape a commenté l’Évangile de ce dimanche (Jn 14, 15-21) dans lequel Jésus dit à ses disciples: «Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ;vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous».
Jésus, lorsqu’il prend congés de ses disciples leur donne tranquillité et paix avec cette promesse «Je ne vous laisserai pas orphelins». Il les protège de la douleur d’être des orphelins. Aujourd’hui, dans le monde, il y a un grand sentiment d’abandon, où nous nous sentons orphelins : nombreux sont ceux qui ont beaucoup de choses mais il manque le Père. Et dans l’histoire de l’humanité cela se répète : quand manque le Père, il manque quelque chose. Il y a toujours le désir de rencontrer, de retrouver le Père, même dans les mythes anciens. «Et aujourd’hui, nous vivons dans une société où le Père a disparu. Un sens qui touche à l’appartenance à la fraternité. C’est pourquoi Jésus promet «je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous». L’Esprit Saint vient pour rappeler l’accès, le chemin au Père, celui que Jésus a indiqué. C’est l’Esprit Saint qui nous l’enseigne. Il n’y a pas de spiritualité du Fils seul ou de l’Esprit Saint seul : il y a le Père qui est le centre de tout. Le Fils est envoyé par le Père. L’Esprit Saint est envoyé par le Père pour enseigner l’accès au Père ».
«C’est seulement avec cette conscience de Fils, qui ne sont pas orphelins, que nous pouvons vivre en paix ensemble. Les guerres, qu’elles soient grandes ou petites, ont toujours une dimension d’abandon, qui nous fait nous sentir des orphelins. Il manque le Père qui crée la paix». C’est pour cette raison que Pierre, dans sa première lettre (lecture du jour), invite les chrétiens à répondre avec douceur, respect et une conscience droite à «quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous». L’Esprit Saint nous enseigne la douceur, cette douceur des Fils du Père. Il n’enseigne pas à insulter. Le sentiment d’être orphelin provoque l’insulte et la guerre parce que, « quand il n’y a pas de Père, il n’y a pas de frères ». Douceur, respect, tendresse sont les sentiments d’appartenance à une famille certaine d’avoir un Père, qui est le centre de tout, l’origine de tout, l’unité de tous. « De cette paternité vient ce comportement de douceur, de respect et de paix ».
«Demandons à l’Esprit Saint qu’Il nous fasse mémoire toujours de cet accès au Père, ce chemin vers le Père, que nous avons un Père. Dans cette civilisation qui a un grand sens d’abandon, qu’Il nous donne de retrouver le Père, le Père qui donne sens à toute la vie et qui fait que les hommes soient une famille».
Notre Père
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal. Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur. Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen ! Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen ! |
Prière à Marie
Le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, votre Enfant est béni
Sainte Marie, mère de Dieu
Priez pour nous, pauvres pècheurs
Maintenant et à l’heure de la mort
Amen, Amen, Alleluia
