Témoins libres et fidèles du Christ

Bonjour les amis,

Les textes du jour nous montrent qu’être chrétien et annoncer la Bonne Nouvelle n’est pas toujours facile.
Le disciple peut vivre le refus, le rejet, voire la haine, la moquerie. Oui mais les disciples de Jésus – nous – ont, avons  été choisis par Jésus pour suivre son chemin et semer Sa Parole, et ceci quoi qu’il en coûte.

Suivre Jésus et tenter d’aimer comme Dieu nous aime est un risque.
Le risque d’être rejeté ou moqué, de ne rien recevoir en retour. Comme le Pasteur Sternberger nous le disait hier, l’amour n’implique pas forcément la réciprocité comme il en est de l’amitié. Et comme le disait St François d’Assise : « l’amour n’est pas aimé. ». Nous savons bien, et les difficultés que nous pouvons traverser nous le rappellent, l’amour ne peut être que gratuit.

Et Aimer gratuitement et le prouver c’est aussi  le risque d’illuminer des visages avec de magnifiques sourires, de réchauffer des cœurs, de redonner le goût de vivre à certains, d’ouvrir des âmes perdues à la Bonne Nouvelle, de réorienter des vies vers La Vie, et d’en ressentir un bonheur profond. Et c’est quelque chose que nous pouvons vivre chaque jour.

Notre mission de disciple de Jésus est d’aimer, avec un cœur brûlant, sans rien attendre en retour que voir la gloire de Dieu triompher sur les visages de nos frères et sœurs, des victoires de La Vie de la Lumière sur les ténèbres, petites victoires peut-être mais là est notre joie.  Et tous les jours nous avons des raisons d’être profondément joyeux.

Alors risquer d’agir ou de parler au nom de Jésus, oui c’est sortir de notre zone de confort, celle où l’on ne risque rien. Mais le confort n’est-il pas ennui ? Et l’ennui n’est-il pas mortifère ?
Risquer c’est vivre des difficultés mais aussi tant de belles choses. Les succès, les échecs, avancer, reculer, rire, pleurer, la chaleur, le froid, … ça c’est la Vie.

Le malin tente toujours de nous détourner de cet Amour, de nous enfermer dans les ombres de l’inaction, de nous éloigner de cette Vie de lumière.
Par la prière quelle qu’elle soit, nous saurons discerner ce qui est Vie et ce qui mort.
Le silence de la prière n’est pas un vide mais un espace plein de chaleur et de vie où nous sommes disponibles pour écouter le Seigneur, reconnaitre Sa Voix, et Lui parler, et c’est ce silence, plein de Dieu, qui nous aide à nous rendre plus disponibles aux autres.

Mon Dieu , donne-moi de vivre une existence empreinte d’amour, que je sois aux yeux du monde un témoignage vivant pour le monde qui te rejette.
Jésus, Toi qui es ressuscité, Toi qui as vraiment vaincu le mal et le péché, même si je dois endurer des souffrances, donne-moi de rester dans cette certitude que la bataille est gagnée d’avance.
Que cette certitude remplisse mon cœur d’espérance et de confiance pour réellement t’abandonner ma vie !
Esprit-Saint, que la grâce de Jésus puisse rayonne en moi. Retire de mon cœur toute peur, que je n’aie d’autre désir que de Lui appartenir.

Nous Te prions aussi pour tous Tes serviteurs détenus, persécutés, et qui, dans le monde entier, souffrent pour leur Foi : viens-leur en aide et ouvre le cœur de ceux qui les persécutent.

Belle prière et belle journée à tous, et que la force de la foi soit avec vous !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

P.S. : Ce blog est le vôtre. N’hésitez pas à le faire vivre et l’enrichir de vos réactions, prières, intentions…. Ce sera un bonheur de partager ensemble notre foi, nos doutes, nos joies,…bref ce que le Seigneur nous donne de vivre.

CHANT

Ma passion Dans les difficultés du quotidien, dans le désert d’une vie sans saveur, il reste une lumière qui brille au loin. Regardons-là, et osons faire un petit pas vers elle. Cet élan est chemin de vie.

Quand les montagnes trembleront Quand je serai éprouvé
Et ma vie en plein désert En attendant Ta lumière

Dans mon histoire, au cœur de mes larmes, De mes nuits, je redirai :

Tu seras mon cri, Tu seras ma voix Tu seras le battement de mon cœur
Tu seras ma vie, Tu seras ma joie Tu seras ma Passion Ô Seigneur

Quand je ne sais où aller Mon cœur seul abandonné
Quand je dois quitter ma terre Pour découvrir Ta lumière

Dans mon histoire, au cœur de mes larmes, De mes nuits, je redirai :

Tu seras mon cri, Tu seras ma voix Tu seras le battement de mon cœur
Tu seras ma vie, Tu seras ma joie Tu seras ma Passion Ô Seigneur

EVANGILE

« Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde »  (Jn 15,18-21)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Si le monde a de la haine contre vous,
sachez qu’il en a eu d’abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde,
le monde aimerait ce qui est à lui.
Mais vous n’appartenez pas au monde,
puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ;
voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite :
un serviteur n’est pas plus grand que son maître.
Si l’on m’a persécuté,
on vous persécutera, vous aussi.
Si l’on a gardé ma parole,
on gardera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom,
parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Pasteur J.P. Sternberger (RCF)

Il n’est ni bon ni mauvais, le monde : il est. Nous y sommes et ne pouvons qu’y être. L’enfant qui naît vient au monde. Nous ne pouvons pas être sans lui autour de nous. Nous lui appartenons, d’une certaine manière, nous le constituons pour une infime partie, nous sommes en lui comme il est en nous. Et pourtant , nous ne sommes pas du monde dit Jésus. Serions-nous de Dieu ?
Mais le monde nous déteste. Pas tout le monde mais le monde. Le monde en tant qu’inertie et résistance au processus de création, lourdeur, pesanteur, repli sur soi, et jusqu’au rejet de l’autre, de celui qui est venu du Père…  Le monde a détesté Jésus. Ce monde-là n’a pas supporté que Jésus lui échappe et que nous aussi nous échappions parfois à son emprise. Ce monde, il est dans tout ce qui nous retient et nous tire en arrière, face à nous et en nous quand nous perdons patience, désir ou courage. Mais nous ne sommes pas de lui. Et lui n’a rien de nous. Serions-nous de Dieu ?
Quand il dit le monde, Jésus parle de notre liberté. Et son expression peut sembler étrange car, quand il demande si l’esclave est plus grand que son maître, il nous appelle esclave. Mais justement, s’il est notre maître, nous n’en avons pas d’autre. Le monde n’est pas notre maître. Et nous sommes libres de la liberté du notre seigneur.
Seigneur, du sein de ce monde, voici notre prière : de savoir vivre aujourd’hui la liberté qui est la tienne. Amen

Extraits de l’homélie de l’Abbé Link

https://carrefours.alsace

Être dans le monde sans être du monde. Ainsi pourrait se résumer la condition du chrétien ici-bas.

Dans l’évangile de ce jour, saint Jean nous rappelle que nous appartenons au Christ et non pas au monde en son sens négatif avec ses valeurs qui nous enchaînent plus qu’elles nous libèrent. Nous sommes « chrétiens », c’est-à-dire disciples du Christ. C’est lui qui est notre maître. Il nous a choisis en nous prenant dans le monde pour nous introduire dans une relation privilégiée d’amour avec lui. Dès lors, le fondement de nos actions et de nos paroles ne se trouvent plus dans le monde, dans la pensée commune du moment, mais dans la personne même du Christ.

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. »

Si nous sommes vraiment unis au Christ comme les sarments à la vigne, nous partagerons avec lui le rejet qu’il dut subir de la part de ce monde sous l’emprise du mal et du péché. La qualité de notre communion au Seigneur se vérifiera donc aussi dans la réaction du monde à notre égard. En effet, on ne peut être à la fois du Christ et du monde. L’esprit du monde ne peut tolérer que quelque chose échappe à son pouvoir, à sa domination : « Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde […] ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » C’est la seconde raison donnée par le Seigneur à la haine du monde à l’égard de ses disciples, révélant au passage l’enfermement et le repli narcissique d’un monde marqué par le péché et séparé de Dieu. C’est bien le sens que recouvre ici le terme « monde » : ceux qui demeurent dans les ténèbres parce qu’ils refusent d’accueillir la lumière venue éclairer tout homme (cf. Prologue de saint Jean). Ces propos de Jésus nous mettent devant le combat spirituel qui habite chacune de nos journées.

Car il ne s’agit pas de fuir notre condition humaine au cœur de la cité terrestre. Si Dieu nous a libérés de l’emprise du monde c’est pour qu’à son exemple nous puissions l’aimer en vérité, jusqu’au bout… : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. » (Cf. Jn 3, 16)

Au deuxième siècle, l’auteur de l’épître à Diognète, en parlant des chrétiens, écrivait : « Ils aiment tous les hommes et tous les persécutent. On les méconnaît, on les condamne ; on les tue et par là ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent de toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire. On les calomnie, ils sont justifiés. On les insulte et ils bénissent. On les outrage et ils honorent. […] Châtiés, ils sont dans la joie comme s’ils naissaient à la vie. »

Décidément, comme nous le rappelle Jésus, « le disciple n’est pas au-dessus du maître ». Mais, le disciple sait aussi que le Maître a vaincu le monde. Il sait qu’en Jésus, mort et ressuscité, la vie a triomphé de la mort.

Le disciple croit en la Parole de vie et de salut du Maître et n’a pas d’autre plus grand désir qu’elle vienne éclairer ceux dont les cœurs sont encore prisonniers des ténèbres.

Seigneur, nous connaissons la soif de nos contemporains.
Tu nous as fait la grâce de pouvoir nous abreuver à la seule Source capable de désaltérer le cœur de l’homme.
Puissions-nous par le témoignage de notre charité jusqu’au cœur de l’adversité la plus violente conduire nos frères et sœurs en humanité à croire en toi et à reconnaître en toi celui qui donne sens à leur vie en ce monde.

Relecture de l’homélie du Pape François

Messe à Sainte-Marthe, Samedi 16 Mai 2020

Dans l’Évangile d’aujourd’hui (Jn 15, 18-21), Jésus dit à ses disciples : «Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.» Jésus parle souvent du monde, il parle de la haine contre lui et ses disciples, et prie le Père de ne pas enlever les disciples du monde mais de les défendre de l’esprit du monde.

«Quel est l’esprit du monde ? Quelle est cette mondanité, capable de haïr, de détruire Jésus et ses disciples, voire de les corrompre et de corrompre l’Église ?»

«C’est une proposition de vie, de mondanité», «c’est une culture, une culture de l’éphémère, une culture de l’apparence, du maquillage, une culture « d’aujourd’hui oui, demain non, demain oui et aujourd’hui non ». Elle a des valeurs superficielles. Une culture qui ne connaît pas la loyauté, car elle change selon les circonstances, elle négocie tout. C’est la culture du monde, la culture de la mondanité ». Et Jésus prie «pour que le Père nous défende de cette culture du monde. C’est une culture du jetable », selon la convenance. « C’est une culture sans fidélité » et c’est « un mode de vie aussi pour beaucoup de ceux qui se disent chrétiens. Ils sont chrétiens mais ils sont mondains».

«Jésus dans la parabole de la semence qui tombe sur la terre dit que les soucis du monde», c’est-à-dire la mondanité, étouffent la Parole de Dieu, ne la laissent pas pousser. Le Pape François cite un livre du Père de Lubac où il parle de mondanité spirituelle, disant «que c’est le pire des maux qui peuvent arriver à l’Église ; et il n’exagère pas» en décrivant «certains maux qui sont terribles». La mondanité spirituelle «est une herméneutique de la vie, c’est une façon de vivre ; c’est aussi une façon de vivre le christianisme. Et pour survivre avant la prédication de l’Évangile, il déteste, il tue». Le Pape parle des martyrs, tués en haine de la foi, mais ils ne sont pas la majorité. La majorité d’entre eux sont tués par la mondanité qui déteste la foi.

La mondanité n’est pas superficielle, mais a des «racines profondes» et est «caméléonienne, elle change», selon les circonstances, mais la substance est la même : «une proposition de vie qui entre partout, même dans l’Église. La mondanité, l’herméneutique mondaine, le maquillage, tout est fait pour être comme ça».

Le Pape rappelle le discours de Paul sur l’Aréopage d’Athènes, où il attire l’attention sur l’autel consacré au «dieu inconnu» et commence à prêcher l’Évangile : «Mais quand il est arrivé à la croix et à la résurrection, ils ont été scandalisés et sont partis. Il y a une chose que la mondanité ne tolère pas : le scandale de la Croix. Elle ne le tolère pas. Et le seul remède contre l’esprit de mondanité est le Christ qui est mort et ressuscité pour nous, scandale et folie».

L’apôtre Jean dit que «la victoire contre le monde est notre foi». La seule victoire est «la foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité. Et cela ne signifie pas être fanatique», cesser de parler à tout le monde, mais savoir que la victoire contre l’esprit du monde est notre foi, le scandale de la Croix.

«Demandons à l’Esprit Saint» en ces derniers jours du temps de Pâques, «la grâce de discerner ce qui est mondain et ce qui est évangélique et de ne pas nous laisser tromper, car le monde nous hait, le monde a haï Jésus et Jésus a prié pour que le Père nous défende de l’esprit du monde».

Notre Père

Seigneur, comme tu nous as appris, fidèles à Ta Parole, nous disons ou nous chantons…
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Marie savais-tu ?

Marie tu as immédiatement dit Oui à Dieu.
Tu l’as laissé révolutionner ta vie en toute confiance … dans savoir ce qui t’attendait.
Tu l’as laissé transformer cette « petite » vie tout écrite en modèle de Vie pour l’humanité.

Mary, did you know that your baby boy would one day walk on water?
Marie, savais-tu que ton bébé un jour, marcherait sur l’eau?
Mary, did you know that your baby boy would save our sons and daughters?
Marie, savais-tu que ton bébé sauverait nos fils et nos filles?
Did you know that your baby boy has come to make you new?
Savais-tu que ton bébé était venu pour faire de toi un être nouveau?
This child that you’ve delivered, will soon deliver you
Cet enfant que tu as enfanté, bientôt te délivrerait
Mary, did you know that your baby boy will give sight to a blind man?
Marie, savais-tu que ton bébé redonnerait un jour la vue à un aveugle?
Mary, did you know that your baby boy will calm a storm with his hand?
Marie, savais-tu que ton bébé apaiserait une tempête de sa main?
Did you know that your baby boy has walked where angels trod?
Savais-tu que ton bébé avait marché là où les anges ont mis les pieds?
When you kiss your little baby, you kiss the face of God.
Lorsque tu embrasses ton petit bébé, tu embrasses le visage de Dieu
Mary, did you know? Mary, did you know? Mary, did you know?..
Marie, savais-tu? Marie, savais-tu? Marie, savais-tu?…
The blind will see, the deaf will hear and the dead will live again.
L’aveugle verra, le sourd entendra et le mort vivra à nouveau
The lame will leap, the dumb will speak, the praises of the lamb.
Le boiteux sautera, le muet parlera les louanges de l’agneau.
Mary, did you know that your baby boy is Lord of all creation?
Marie, savais-tu que ton bébé est le Seigneur de toute création?
Mary, did you know that your baby boy would one day rule the nations?
Marie, savais-tu que ton bébé, un jour gouvernerait des nations?
Did you know that your baby boy is heaven’s perfect Lamb?
Savais-tu que ton bébé est le parfait agneau des cieux?
That sleeping child you’re holding is the great I am
Que cet enfant endormi que tu tiens est le grand ‘Je suis’
Mary, did you know? Mary, did you know? Mary, did you know?..
Marie, savais-tu? Marie, savais-tu? Marie, savais-tu?…
Mary did you know?
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