Bonjour les amis,
Ce matin, deux mots nous habitent : fidélité et émerveillement.
- La fidélité des premiers chrétiens en Jésus et la fidélité de l’Amour Dieu pour son peuple, c’est-à-dire nous.
- L’émerveillement de toutes les grâces quotidiennes de Dieu dans nos vies, même et surtout dans cette période de retour à l’essentiel
Personnellement, cette période de confinement nous a clairement permis de renforcer notre intimité avec Jésus, et nous essayons de vous partager chaque jour notre joie et notre émerveillement quotidien à lire et vivre Sa Parole.
Cette semaine, la Parole nous a montré le puissance d’évangélisation des premiers chrétiens habités par l’Esprit Saint et leur foi indestructible en Jésus ressuscité, et Jésus nous redit son unité avec le Père et avec nous tous. Nous sommes Un.
Par notre foi en Jésus, nous prolongeons sa présence dans le monde en faisant résonner encore et toujours, sa Parole et son Action. Nous sommes les successeurs de Paul, Barnabé, Philippe. Touchés par la présence et la fidélité constantes de Dieu dans nos vies, nous ne pouvons que louer le Seigneur pour toutes ses grâces dans notre vie, et proclamer toujours et encore sa Parole vivante, et partager notre joie, notre confiance et notre foi en Lui.
Comme le dit le Père Bernard Devert, nous sommes priés de taire tous nos doutes, juste croire, accueillir le Seigneur en nous, et nous laisser faire par Lui.
Alors aujourd’hui (et chaque jour), prenons du temps, juste quelques minutes, pour Jésus. Il le mérite et nous méritons ce moment de proximité et dialogue avec Jésus. Une véritable grâce. Posons tels que nous sommes avec nos joies, nos peurs, nos préoccupations.
Préparons ce moment, asseyons-nous, mettons à genoux, ou dans une position confortable. Peut-être peut-on allumer une bougie pour nous mettre en Sa présence, ou regarder une icône, ou une croix, peu importe. Ce qui compte c’est d’être totalement tourné vers le Seigneur…juste quelques minutes.
Disons Lui bonjour en faisant un signe de croix, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Puis, si nous avons des choses à dire à Jésus, c’est le moment, sinon disons simplement Notre Père…
Puis écoutons-Le, juste écouter le silence, ne pas en avoir peur, ce silence se remplira toujours de pensées, d’images…confions les au Seigneur, et laissons nous faire, peut-être l’entendrons-nous nous parler.
Et n’oublions jamais que le Seigneur nous aime tels que nous sommes, Il ne nous aime parce que… ou grâce à… Il nous aime.
Un texte de la Bible nous aidera à dialoguer avec le Seigneur. Les Psaumes sont magnifiques pour cela car ils parlent de tous les aspects de notre vie, il y sont ancrés. Nous pouvons d’ailleurs nous émerveiller de probablement prier avec les mêmes textes que Jésus qui priait beaucoup les psaumes.
Celui de la liturgie du jour nous invite à célébrer les merveilles de Dieu dans nos vies, son Amour et sa Fidélité, et à Le chanter, Le louer. Avec Jésus ressuscité, Il est victorieux.
« La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ! » (Ps 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4)
Dans l’Amour de Dieu, sous la protection de Marie, restons en lien dans un monde plus juste et soyons un peuple encore plus fraternel !
Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal
P.S. : Nous avons créé ce blog : http://viefraternelle.fr sur lequel vous trouverez toutes les lettres publiées depuis le 01 Mai. En vous inscrivant, vous recevrez les lettres depuis ce blog via l’adresse Soyons Vivants Ensemble. Vous pouvez d’ores et déjà y mettre vos réactions, prières, intentions…. Ce sera un bonheur de partager ensemble notre foi, nos doutes, nos joies,…bref ce que le Seigneur nous donne de vivre. N’hésitez pas à le découvrir, le parcourir, vous inscrire, le faire vivre, l’enrichir.
CHANT
Saint est son nom (Emmanuel Music)
Venez, crions de joie pour le Seigneur, Acclamons notre rocher, Notre salut !
Il est Roi tout-puissant, Dieu créateur, Chantons, sans fin proclamons :
Saint est son nom !
1. Marchons vers lui, Allons en rendant grâce, Il fit pour nous des merveilles.
Par nos hymnes de fête, Acclamons-le, Exultons pour notre roi !
2. Terres et mers, Ses mains les ont pétries, Et les sommets sont à lui.
Son amour est La source de la vie : Louons Dieu, car il est bon !
3. Au-dessus de tout, Dieu, sa voix s’élève, Sur tous les cieux, il domine.
Entrez, inclinez-vous, Prosternez-vous. Il est grand, adorons-le !
Pont :
Crions de joie ! Acclamons-le ! Sans fin, chantons pour notre Dieu.
Crions de joie ! Pour le Seigneur ! Saint est son nom dans tous les siècles.
4. Il est Dieu, Par sa main, il nous conduit, Sur ses chemins, il nous guide.
À sa parole, Ouvrons grand notre cœur, Écoutons et nous vivrons !
EVANGILE
« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Puisque vous me connaissez,
vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez,
et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ;
cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu
a vu le Père.
Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père
et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis,
je ne les dis pas de moi-même ;
le Père qui demeure en moi
fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
je suis dans le Père,
et le Père est en moi ;
si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis :
celui qui croit en moi
fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes,
parce que je pars vers le Père,
et tout ce que vous demanderez en mon nom,
je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom,
moi, je le ferai.»
– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !
Méditation du Père Bernard Devert (RCF)
« Seigneur, montre-nous le Père, dit Philippe, cela nous suffit ».
Difficile d’entendre une telle parole, exprimée par un proche, alors que s’approchent les heures si douloureuses et difficiles que Jésus va traverser.
A vue humaine, tout se termine.
Le Logos (notre raison) est prié de se taire, de se retirer. L’un des siens qui, pour l’avoir suivi pendant trois ans, lui avoue qu’il est au bout et que finalement, cela suffit. Efface-toi pour laisser place au Père, alors même qu’il s’est effacé dans le Fils et réciproquement.
L’effacement est la condition de toute révélation. Nous l’avons évoqué, Dieu ne s’impose pas, ni ne se prouve, Il s’éprouve.
La débâcle commence, exprimant la difficulté et même le refus de croire pour espérer une présence qui, d’un coup, telle une baguette magique, nous mettrait dans une certitude, fût-ce au prix d’aliéner notre liberté.
Seulement croire, c’est risquer, se risquer.
Il nous souvient des mots de Péguy évoquant le catéchisme. Croire, ce n’est pas répondre à des évidences mais consentir à se laisser interroger sur ce qui donne sens à la vie dans cette communion où Dieu se risque pour et avec l’homme.
Philippe de dire : « non, ça suffit ».
François, notre Pape, ne cache pas que croire, c’est vivre bouleversé par un amour mettant nos vies en « pagaille ». Comment s’en étonner puisque croire, c’est quitter les eaux tranquilles pour aller au grand large, là, où on perd pieds.
Il faut peut-être justement perdre pour arriver à gagner sur cette part de soi-même qui refuse cet abandon, trace de la confiance.
Ne nous arrive-t-il pas comme Philippe de dire : « ça suffit ». Le Seigneur ne s’arrête pas à nos suffisances, Il nous invite à un dépassement pour partager la prière de son Fils.
Du côté de l’homme, il y a « cela suffit » et du côté de Dieu : Il suffit. Accueillir cette perspective, c’est entrer dans l’inouï de la foi.
Relecture de l’homélie du Pape François
Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, Samedi 09 Mai 2020
Dans la première lecture (Actes des Apôtres 13, 44-52), les Juifs d’Antioche «remplis de jalousie et de paroles insultantes» s’opposent aux déclarations de Paul sur Jésus. Paul et Barnabé sont obligés de partir.
«Quel est l’instrument du diable pour détruire l’annonce de l’Evangile ? L’envie. Le Livre de la Sagesse le dit clairement : « Par l’envie du diable, le péché est entré dans le monde » – envie, jalousie… Toujours ce sentiment amer. Ces gens ont vu comment l’Évangile a été prêché et ils se sont mis en colère. C’est la colère du diable, c’est la colère qui détruit, la colère de ce « Crucifié, crucifié ! », de ce supplice de Jésus. Il veut détruire. Toujours.»
L’Église «se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde». Et à une Église «qui n’a pas de difficulté, il manque quelque chose». «Si le diable est calme, les choses ne vont pas bien». «Toujours la difficulté, la tentation, la lutte… la jalousie qui détruit. Le Saint-Esprit fait l’harmonie de l’Église et le mauvais esprit détruit. Jusqu’à aujourd’hui. Toujours cette lutte». Et «l’instrument de cette jalousie», ce sont «les pouvoirs temporels». «Dans ce passage, il est dit que « les Juifs ont provoqué l’agitation chez les femmes pieuses de la noblesse ». Ils sont allés voir ces femmes et leur ont dit : « Ce sont des révolutionnaires, chassez-les ». Et « les femmes ont parlé aux autres et les ont chassées. Les femmes pieuses de la noblesse … Et aussi les notables de la ville: ils vont au pouvoir temporel et le pouvoir temporel peut être bon, les gens peuvent être bons, mais le pouvoir en tant que tel est toujours dangereux. Le pouvoir du monde contre le pouvoir de Dieu déplace tout cela et toujours derrière ceci, ce pouvoir, il y a de l’argent.»
«Ce qui se passe dans l’Église primitive, c’est-à-dire l’œuvre du Saint-Esprit pour construire l’Église, pour harmoniser l’Église, et l’œuvre du mauvais esprit pour la détruire – le recours aux pouvoirs temporels pour arrêter l’Église, pour détruire l’Église – n’est qu’un développement de ce qui se passe au matin de la Résurrection. Les soldats, voyant ce triomphe, sont allés voir les prêtres et ont acheté la vérité… les prêtres. Et la vérité a été réduite au silence. Dès le premier matin de la Résurrection, le triomphe du Christ, il y a cette trahison, ce silence de la parole du Christ, ce silence du triomphe de la Résurrection avec le pouvoir temporel : les grands prêtres et l’argent.»
«Soyons prudents, faisons attention à la prédication de l’Évangile» afin de ne jamais tomber dans la tentation de «mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels et l’argent». «La confiance des chrétiens, c’est Jésus-Christ et le Saint-Esprit qu’Il a envoyé et c’est précisément le Saint-Esprit qui est le levain, la force qui fait grandir l’Église. Oui, l’Église avance, dans la paix, avec résignation, dans la joie : entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde.»
Notre Père (de Gaëtan de courrèges)
Un petit retour vers le Notre père de notre jeunesse …
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus le Christ, notre Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !
Vierge sainte, Dieu t’a choisie (Isabelle Gaboriau)
Devant toute éternité
Pour nous donner son fils bien-aimé,
Pleine de grâce, nous t’acclamons
Ave, Ave, Ave Maria
Ô Marie, refuge très sûr
Pour les hommes, tes enfants.
Tu nous comprends et veilles sur nous,
Pleine de grâce, nous te louons
Ave, Ave, Ave Maria
Tu demeures près de nos vies
Nos mystères et nos espoirs,
Pour que la joie remplisse nos cœurs,
Pleine de grâce, nous t’acclamons
Ave, Ave, Ave Maria
Ô Marie modèle éclatant
Pour le monde d’aujourd’hui
Tu nous apprends ce qu’est la beauté,
Pleine de grâce, nous t’admirons
Ave, Ave, Ave Maria
Tu nous mènes auprès de ton fils
Qui nous parles de l’amour
Il nous apprend ce qu’est le pardon,
Pleine de grâce, nous t’écoutons
Ave, Ave, Ave Maria
Rendons gloire au Père très bon
À son fils ressuscité
Au Saint-Esprit qui vit en nos cœurs
Dans tous les siècles des siècles! Amen
Ave, Ave, Ave Maria
Ave, Ave, Ave Maria
