Quel est le chemin que Jésus nous invite à suivre ?

Bonjour les amis,

Cela fait maintenant plusieurs semaines que nous prions ensemble. Quelle grâce ! Prier, c’est avoir un vrai dialogue avec Dieu, lui parler mais surtout l’écouter. Prenons un temps de silence aujourd’hui pour entendre Jésus nous parler.

En lisant les Actes des Apôtres ce matin, nous pouvons être frappés par le dynamisme de Paul et sa volonté d’annoncer la Bonne Nouvelle à tous ceux qui ont envie de mieux connaître Dieu même s’ils en ont un peu peur. Repensons à tous ces visages que nous allons de nouveau croiser à partir de la semaine prochaine. Nous pourrions demander au Seigneur l’envie, la force et l’inspiration de témoigner au plus grand nombre, de notre Joie de vivre avec Lui et marcher dans ses pas.

« Mais Dieu l’a ressuscité » (Ac 13, 26-33).  Rendons grâce pour l’Action de Dieu qui vient relever l’homme humilié, blessé, écrasé, condamné. Dieu est toujours là pour nous. Il nous aime, ne nous veut que du bien, et nous entraîne toujours vers le chemin de la joie, du bonheur, de la Vie. Nous pourrions méditer et prier cette parole de Salut dans le contexte actuel, que nous puissions chercher tous ensemble le chemin du Salut de notre humanité. Laissons rejoindre par Dieu qui est là pour nous, fidèle et aimant. « la promesse faite à nos pères, Dieu l’a pleinement accomplie pour nous » (Ac 13, 26-33)

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 1-6). Jésus veut peut-être nous dire de nous dire que notre vie de chrétien, de croyant, est un pèlerinage permanent; elle se construit par des petits pas successifs, par étapes, qui se discernent dans une vie incertaine, d’autant plus dans cette période actuelle. Nous sommes des êtres en permanente construction et chaque jour la prière, la Parole, l’écoute de Jésus, Lui parler, doit nous aider à discerner quel est le chemin qu’Il nous invite à suivre. Quelle grâce de dialoguer avec Jésus, Lui qui  nous entraîne à Sa suite vers Le Père !  Les conséquences pour notre vie aujourd’hui et demain sont magnifiques.

Alors aujourd’hui, en ce jour de repos où nous fêtons la joie de la paix, nous vous proposons de prendre le temps de vous approcher de Jésus avec une confiance sans limites, de nous émerveiller de Celui qui est l’unique Chemin, la Vérité à laquelle on ne peut renoncer, et la Vie en plénitude. Il est notre Essentiel.

Prions avec la Vierge Marie, pour les personnes les plus touchées par cette crise, et pour toutes celles et ceux qui nous manquent tant mais que nous allons bientôt revoir.

Dans l’Amour de Dieu, sous la protection de Marie, restons en lien dans un monde plus juste et soyons un peuple de Dieu encore plus fraternel !

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

P.S. : Nous avons créé ce blog : http://viefraternelle.fr sur lequel vous trouverez toutes les lettres publiées depuis le  01 Mai. En vous inscrivant, vous recevrez les lettres depuis ce blog via l’adresse Soyons Vivants Ensemble. Vous pouvez d’ores et déjà y mettre vos réactions, prières, intentions…. Ce sera un bonheur de partager ensemble notre foi, nos doutes, nos joies,…bref ce que le Seigneur nous donne de vivre. N’hésitez pas à le découvrir, le parcourir, vous inscrire, le faire vivre, l’enrichir.

CHANT

Quand Tu poses Ta main (Glorious)

Seigneur, tu es le chemin, la vérité et la vie. Comment te suivre ? Peut-être simplement en t’accueillant, en s’ouvrant à ta présence à nos côtés, présence patiente et respectueuse de notre liberté !

Je viens me prosterner, émerveillé Par Ta beauté Ô mon Dieu
Je viens m’agenouiller, le cœur inondé Par Tes bienfaits Ô mon Dieu

Quand Tu poses Ta main Comme on ouvre un chemin Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens Mes peurs ne sont plus rien J’étais perdu sans Toi Mais me voici ressuscité
Quand Tu poses Ta main

Perdu dans mes péchés, désespéré Je me tournais vers les Cieux
Posé dans le silence, en Ta présence Pour T’invoquer Ô mon Dieu

Quand Tu poses Ta main Comme on ouvre un chemin Ton cœur se donne à moi Amour parfait, immérité
Quand vers Toi je reviens Mes peurs ne sont plus rien J’étais perdu sans Toi Mais me voici ressuscité
Quand Tu poses Ta main

EVANGILE

« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu,
croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père,
il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit :
“Je pars vous préparer une place” ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,
afin que là où je suis,
vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais,
vous savez le chemin. »
Thomas lui dit :
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Maximin NOUDEHOU

« Que votre cœur ne soit pas bouleversé »

La paix intérieure : telle est la préoccupation du Seigneur. En effet, les disciples étaient troublés par toutes les confidences du Seigneur au sujet de leur débâcle suite à son arrestation imminente…  Cette paix intérieure ne peut venir que de la foi en Lui, le Christ. Jésus fait comprendre à ses disciples que la foi en Dieu n’est pas en concurrence avec l’adhésion à sa personne : « vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. » Tout en affirmant qu’Il est une Personne différente du Père, Il témoigne de la communion qui les unit, et de la foi qui doit en découler de la part de ses auditeurs. Ils n’ont donc pas à craindre qu’en mettant leur foi en Lui, ils en viendraient à s’éloigner de Dieu.

Comment entretiens-tu la paix intérieure ?

Que votre cœur ne soit pas bouleversé !  La paix intérieure atteint sa plénitude dans la maison du Père. Elle exclut toute rivalité interpersonnelle. Nul ne ravira la demeure de l’autre. Jésus en donne l’assurance : « dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ». En sortant de ce monde, Il continue d’œuvrer à leur Salut. Il ne se désintéresse donc pas d’eux, et l’épreuve qu’ils vont subir est alors passagère.

Notre demeure est en Dieu, dans la maison du Père. Le Seigneur en est l’architecte et le gardien. Il est également Celui qui nous y introduit. Toute notre vie présente est une préparation à cette entrée dans notre demeure… Et le retour du Seigneur n’est nullement pour notre perdition. Il couronne notre union à Dieu. Il nous introduit dans la vision éternelle du Père et du Fils. Christ est notre demeure.

Qu’est-ce qui te trouble ?

Que votre cœur ne soit pas bouleversé ! La foi en Christ n’est pas une impasse. La foi en Christ n’est pas un leurre.

En observant la logique de notre société de consommation, nous, chrétiens, devrions nous réjouir de ce que, pour une fois, elle témoigne que nous ne sommes pas dans l’erreur, et que, pour notre Salut, nul ne pourra faire mieux que notre Dieu. Car en Christ nous avons 3 en 1 ! Avec Lui nous avons à la fois le Chemin, la Vérité et la Vie. Seul le Christ facilite et certifie notre accès au Père pour l’éternité.

Quelle est ta spiritualité ?

Ô Christ Ressuscité, par l’intercession de la Vierge Marie, fais-nous goûter le bonheur d’être à Toi.

Méditation du Père Bernard Devert (RCF)

En ce 8 mai, où nous fêtons l’arrêt des combats et la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, l’Eglise nous propose, est-ce le hasard ou l’incognito de Dieu, la méditation de l’Evangile de Jean : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ».
Trois « V », victoire, mais quelle victoire.
Le Prince de la paix ne cesse de nous inviter à mener un combat contre cet inessentiel qui nous habite.
Là, s’éveille la recherche de la vérité. La réponse cynique est une perpétuelle interrogation, laissant croire qu’elle taraude alors que de fait, elle est classée comme une question dérangeante qu’il faut taire, préférant la tranquillité à l’in-tranquillité.

La vérité conduit constamment à commencer, recommencer, dans cette vigilance à ne rien lâcher de nos convictions pour mettre hors-jeu les compromissions.
La vérité ne saurait être ânonnée pour être énoncée avec clarté, conscients que nous ne la posséderons jamais, mais qu’elle est un infini appel à nous approcher de ce qui est juste et ennoblit notre humanité.
D’aucuns s’écrieront, c’est un idéal de potache !

Puissions-nous rechercher l’immensité de ce qu’il suscite, la bienveillance où l’autre ne sera regardé que dans cette part de lui-même qui est lumière.

Je me souviens de ce colloque sur le ‘vivre ensemble’. Un des participants se leva et demanda à l’orateur : qui refuserait de vivre plus désintéressé, plus attentif et humain. Comment est-ce possible ?
Après un long silence, une voix se fit entendre : il n’y a pas d’autre chemin que de devenir meilleur. Quelle victoire !

Une libération, promesse de Jésus qui, dans cette perspective de vie, n’est jamais le lointain.

Relecture de l’homélie du Pape François

Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, Vendredi 8 Mai 2020

Pendant la dernière Cène, «Jésus est triste et tout le monde est triste : Jésus a dit qu’il serait trahi par l’un d’entre eux». Jésus dit les choses en vérité. En même temps,  il commence à consoler ses disciples.

Comment le Seigneur nous console-t-il ? « Il est important de le savoir, car nous aussi, lorsque nous devons traverser des moments de tristesse dans notre vie, nous devons apprendre à percevoir ce qu’est la véritable consolation du Seigneur».

Dans ce passage de l’Evangile, «nous voyons que le Seigneur console toujours dans la proximité, avec la vérité et dans l’espérance». Ce sont les trois traits de la consolation du Seigneur.

«Dans la proximité, jamais loin». Le Pape rappelle «cette belle parole du Seigneur : « Je suis ici avec vous ». Même dans le silence, nous savons qu’Il est là. Le Seigneur console dans la proximité. Et il n’utilise pas de mots vides de sens, au contraire : il préfère le silence. La force de la proximité, de la présence. Et il parle peu. Mais il est proche».

Un deuxième trait «de la manière dont Jésus console est la vérité : Jésus est vrai. Il ne dit pas de choses formelles qui sont des mensonges : « Non, ne vous inquiétez pas, ça va passer… ». Non, ce ne sera pas le cas. Il dit la vérité. Il ne cache pas la vérité. Parce qu’il dit lui-même dans ce passage : « Je suis la vérité. Et la vérité est : « Je m’en vais », c’est-à-dire « Je vais mourir ». Nous sommes confrontés à la mort. C’est la vérité. Et il le dit simplement et le dit aussi avec douceur, sans faire de mal : nous sommes face à la mort. Il ne cache pas la vérité».

Le troisième trait de la consolation de Jésus «est l’espérance. Il dit : « Oui, c’est un mauvais moment. Mais que votre cœur ne soit pas troublé : ayez foi en moi aussi », car « dans la maison de mon Père, il y a beaucoup d’habitations. Je vais vous préparer une place ». Il va d’abord ouvrir les portes de cette demeure où il veut nous emmener : « Je reviendrai, je vous emmènerai avec moi afin que là où je suis, vous y soyez aussi ». « Le Seigneur revient chaque fois que l’un de nous est en route pour quitter ce monde. Il viendra et nous prendra par la main. Il ne dit pas : « Non, vous ne souffrirez pas, il n’y a rien. Non. Il dit la vérité : « Je suis proche de toi, c’est la vérité : c’est une mauvaise période, de danger, de mort. Mais ne laissez pas votre cœur se troubler, restez dans cette paix, cette paix qui est la base de toute consolation, car je viendrai et par la main je vous emmènerai là où je serai.»

«Il n’est pas facile, nous dit le Pape, de se laisser consoler par le Seigneur. Souvent, dans les mauvais moments, nous sommes en colère contre le Seigneur et nous ne le laissons pas venir nous parler ainsi, avec cette douceur, avec cette proximité, avec cette vérité et avec cette espérance.

Demandons la grâce d’apprendre à nous laisser consoler par le Seigneur. Sa consolation est vraie, elle ne trompe pas et elle nous ouvre les portes de l’espoir.

Notre-Père (de Gaëtan de Courrèges)

Comme nous l’avons appris de Jésus, nous pouvons dire

Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Et ne nous soumet pas à la tentation et délivre nous du Mal.
Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché,
rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  Christ,  notre  Sauveur.
Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles !
Seigneur  Jésus  Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  »Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix  »  :
Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise ; pour que ta volonté s’accomplisse,
donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles.
Amen.

Marie, La première en chemin

Mène nous, Marie, sur les chemins vers Dieu

La première en chemin, Marie tu nous entraînes
À risquer notre « oui » aux imprévus de Dieu
Et voici qu’est semée en l’argile incertaine
De notre humanité, Jésus-Christ, Fils de Dieu
Marche avec nous, Marie sur nos chemins de foi
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
 
La première en chemin, joyeuse, tu t’élances,
Prophète de celui qui a pris corps en toi.
La parole a surgi, tu es sa résonance
Et tu franchis des monts pour en porter la voix.
Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’annonce,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
 
La première en chemin, Tu provoques le signe
Et l’heure pour Jésus de se manifester
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le » et nos vignes
Sans saveur et sans fruit, en sont renouvelées.
Marche avec nous, Marie, aux chemins de l’écoute,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
 
La première en chemin, pour suivre au Golgotha
Le fils de ton amour que tous ont condamné
Tu te tiens là, debout, au plus près de la Croix
Pour recueillir la vie de son cœur transpercé
Marche avec nous, Marie, sur nos chemins de croix
Ils sont chemin vers Dieu, ils sont chemin vers Dieu
 
La première en chemin, brille ton espérance
Dans ton cœur déchiré et la nuit du tombeau.
Heureuse toi qui crois d’une absolue confiance;
Sans savoir et sans toucher, tu sais le jour nouveau.
Marche avec nous, Marie, aux chemins d’espérance,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
 
La première en chemin avec l’Eglise en marche
Dès les commencements, tu appelles l’Esprit
En ce monde aujourd’hui, assure notre marche
Que grandisse le corps de ton fils Jésus-Christ
Marche avec nous, Marie, aux chemins de ce monde
Ils sont chemin vers Dieu, ils sont chemin vers Dieu
 
La première en chemin, aux rives bienheureuses
Tu précèdes, Marie, toute l’humanité.
Du royaume accompli tu es pierre précieuse
Revêtue du soleil, en Dieu transfigurée!
Marche avec nous, Marie, aux chemins de nos vies,
Ils sont chemins vers Dieu, ils sont chemins vers Dieu
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