A son image, homme et femme Il nous créa

Chers amis,

Toute l’histoire du peuple d’Israël nous montre que Dieu a choisi son peuple et qu’il reste fidèle à son alliance et à l’amour promis à son peuple. Jamais il ne l’a abandonné. C’est peut-être là, dans cette fidélité à toute épreuve du Dieu d’Israël, que Jésus puise ses paroles, aussi nourries par la contemplation de la relation extraordinaire qui unissait Joseph et Marie. Jésus renouvelle même cette alliance avec l’humanité, on pourrait dire les vœux d’union de Dieu, par le don de sa vie.
Quel exemple pour nous ! En d’autres mots plus actuels, Jésus n’est jamais surpris en flagrant délit d’adultère par rapport à l’humanité, en particulier l’humanité blessée et fragile qu’il ne cessa de chérir jusqu’à son dernier souffle ! Infidélité et répudiation sont des notions que Dieu n’a jamais envisagé. Alors si dans sa vie comme dans sa foi, la fidélité est la valeur première, n’est-il pas normal que Jésus veuille l’étendre à tout homme non pas sur le plan de la loi comme les pharisiens le souhaiteraient, sur celui de l’imitation de Dieu ? Nous sommes appelés à nous rapprocher du Christ, à lui ressembler de plus en plus, à l’imiter autant que possible.
Alors que nous portions au doigt une alliance ou un anneau ou que nous n’en portions pas, cet évangile peut nous aider à dessiner un bel horizon pour nos choix des prochains jours. Nos manquements à l’amour sont inévitables, mais la miséricorde envers nos propres faiblesses ne nous dispense pas de poursuivre notre effort de conversion. C’est même pour cela que Jésus nous donne la force de transformer notre cœur de pierre, dur et intransigeant, en cœur aimant.
Seigneur, donne nous la grâce de demeurer fidèles à Ton dessein sur l’humanité. Au milieu de notre monde où le relativisme tend à nous faire justifier notre manière de vivre, notre tiédeur, notre endurcissement, fais-nous la grâce de ne jamais perdre de vue la voie de ta Sagesse. Puissions-nous renouveler de tout notre cœur chaque matin cette prière : « Montre-moi la voie de tes préceptes, que je médite sur tes merveilles. La tristesse m’arrache des larmes : relève-moi selon ta parole. Détourne-moi de la voie du mensonge, fais-moi la grâce de ta loi. J’ai choisi la voie de la fidélité, je m’ajuste à tes décisions. Je me tiens collé à tes exigences ; Seigneur, garde-moi d’être humilié. Je cours dans la voie de tes volontés, car tu mets au large mon cœur. Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ; à les garder, j’aurai ma récompense. Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout cœur. Guide-moi sur la voie de tes volontés, là, je me plais. Incline mon cœur vers tes exigences, non pas vers le profit. Détourne mes yeux des idoles : que tes chemins me fassent vivre. » (Ps 118 (119), 27-37).

 » La Loi du Seigneur est parfaite, elle redonne vie  »  (Ps 18)

Par l’intercession de Ste Olga, de St Vladimir et St Antoine de Kiev, de Saint Josaphat Kuntsevych et des martyrs d’Ukraine, et de la Vierge Marie, avec le Pape François, prions: « Que la reine de la paix préserve le monde de la folie de la guerre … Que tous ceux qui ont une responsabilité politique fassent un sérieux examen de conscience devant Dieu, qui est un Dieu de la paix et non de la guerre […] : Il veut que nous soyons des frères et non des ennemis ».

Belle prière à tous,
Nathalie et Pascal

D’après une méditation du Frère Arnaud Alibert ce matin sur RCF

CHANT

Ne crains rien

1. Ne crains rien,
Tous les jours, je serai avec toi,
Tous les jours, je garderai ton chemin,
Alors ne crains rien.

2. Ne crains rien,
Même si la tempête fait rage,
Ma fidélité traverse les âges,
Alors ne crains rien.

3. Ne crains rien,
Mon amour pour toi est éternel,
Jamais je n’oublierai Jérusalem,
Alors ne crains rien.

4. Ne crains rien,
Car j’ai donné ma vie pour toi,
J’ai ton nom gravé au creux de mes mains,
Alors ne crains rien.
J’ai ton nom gravé au creux de mes mains,
Alors ne crains rien.

PREMIERE LECTURE

« Voyez : le Juge est à notre porte » (Jc 5, 9-12)

Lecture de la lettre de saint Jacques


Lecture
Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres,
ainsi vous ne serez pas jugés.
Voyez : le Juge est à notre porte.
    Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience
les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
    Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon.
Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon,
et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui,
car le Seigneur est tendre et miséricordieux.
    Et avant tout, mes frères,
ne faites pas de serment :
ne jurez ni par le ciel ni par la terre,
ni d’aucune autre manière ;
que votre « oui » soit un « oui »,
que votre « non » soit un « non » ;

Parole du Seigneur.

EVANGILE

« Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare ! » (Mc 10, 1-12)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc


En ce temps-là,
    Jésus arriva dans le territoire de la Judée,
au-delà du Jourdain.
De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui,
et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
    Des pharisiens l’abordèrent
et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :
« Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
    Jésus leur répondit :
« Que vous a prescrit Moïse ? »
    Ils lui dirent :
« Moïse a permis de renvoyer sa femme
à condition d’établir un acte de répudiation. »
    Jésus répliqua :
« C’est en raison de la dureté de vos cœurs
qu’il a formulé pour vous cette règle.
        Mais, au commencement de la création,
Dieu les fit homme et femme.
    À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
    il s’attachera à sa femme,
et tous deux deviendront une seule chair.

Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
    Donc, ce que Dieu a uni,
que l’homme ne le sépare ! »
    De retour à la maison,
les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
    Il leur déclara :
« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre
devient adultère envers elle.
    Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre,
elle devient adultère. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Homélie du Père Maximin Noudehou sur la première lecture

« Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte. »
Saint Jacques nous confronte à des traits de notre quotidien. Nos relations interpersonnelles ne sont pas toujours heureuses. Elles sont parfois marquées par des dissensions. Nous y sommes appelés à nous positionner… Et nous semblons le faire avec facilité avec beaucoup de prétention de droiture ou de vertus. L’auteur de cette épître nous rappelle que l’histoire de notre Salut s’écrit dans le prisme de ce rapport interpersonnel. Il devient un lieu non négligeable du témoignage de notre foi. De façon générale, en effet, nos gémissements sont l’expression de notre regard sur autrui ou sur une situation. Ils disent notre appréciation négative. Quand nous nous plaignons des autres, nous manifestons notre réprobation, notre irritation, notre envie… Elles sont le résultat de notre jugement sur autrui. Nous usurpons ainsi la place de l’Unique Juge, qui seul connaît les replis des cœurs. Elles révèlent indirectement notre cœur. Il s’agit, en dernier ressort, de notre propre jugement, de notre propre condamnation.
Qui accuse, s’accuse.

« Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. »
Les Saintes Écritures nous offrent le témoignage de la patience et de l’endurance des amis de Dieu. Ils ont tenu bon dans toute sorte d’épreuves. Aucune épreuve, ni aucune souffrance n’ont ébranlé la confiance que Job avait mise en Dieu. Et il fut comblé. Saint Jacques attire, particulièrement, notre attention sur cette récompense qui découle de l’endurance. Toutes ces personnes qui ont fait preuve de persévérance ont obtenu la couronne de gloire. Saint Jacques s’inscrit ainsi dans la droite ligne de l’enseignement de son Maître. (Cf. Luc 21, 12) Nous avons ainsi l’assurance que nos efforts ne sont pas vains.
Qui est patient, jouit de la Tendresse et de la Miséricorde de Dieu.

« Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non » ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement. »
Nous retrouvons, encore ici, l’enseignement du Seigneur. (Cf. Matthieu 5, 34-37) À y voir de prêt, cette règle d’or est en corrélation avec ce qui précède. Car ne pas jurer, c’est choisir la patience comme voie d’authentification de ses propos. C’est s’en remettre, véritablement, à la souveraine liberté de Dieu, Lui faire absolument confiance et attendre de Lui la manifestation de la Vérité. C’est mettre notre propre sincérité avec Dieu au-dessus de la quête de quelque approbation extérieure.

Dieu tout puissant, Toi pour qui mille ans sont hier, pardonne nos fébrilités et donne-nous la grâce de la persévérance.

Paroles du Pape François

Je répète ce conseil: le soir, après tout, il faut faire la paix, toujours. Ne jamais aller se coucher sans avoir fait la paix, sinon, le lendemain, il y aura la «guerre froide»! Et cela est dangereux parce qu’alors commencera une histoire de reproches, une histoire de ressentiments. Combien de fois, malheureusement, entre les murs domestiques, des conflits naissent et s’intensifient à cause des silences trop longs et des égoïsmes non guéris! On arrive parfois même à des violences physiques et morales. Cela déchire l’harmonie et tue la famille. Convertissons-nous du moi au toi. Ce qui doit être le plus important dans la famille, c’est le toi. Et chaque jour, s’il vous plaît, priez un peu ensemble, si vous pouvez faire l’effort, pour demander à Dieu le don de la paix en famille.

Pape François, Angélus, 26 décembre 2021, Source : https://www.vaticannews.va/

Notre Père

Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur. et donne la paix à notre temps: soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance: l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière à Marie

Je vous salue, Marie, pleine de grâce(s) ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Prière à Joseph

Je te salue Joseph, toi que la grâce divine a comblée.
Le Sauveur a reposé dans tes bras et grandi sous tes yeux.
Tu es béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de ta virginale épouse est béni.
Saint Joseph donné pour père au Fils de Dieu,
prie pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours
et daigne nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.

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