Votre peine se changera en joie

Bonjour les amis,

Les paroles du jour nous appelle à la confiance et à l’espérance.

« Sois sans crainte : parle, ne garde pas le silence.
Je suis avec toi,…. car dans cette ville j’ai pour moi un peuple nombreux. » (Ac 18, 9-18)

« Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre. » Ps(46 (47), 2-3)

«Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)

Aujourd’hui et ces prochains jours, Jésus nous redit, que dans cette vie terrestre, nous vivrons parfois des moments de souffrance, de fatigue, des moments compliqués qui nous amèneront peut-être à douter.
Mais il nous promet aussi d’être toujours avec nous, de convertir en joie nos fatigues et nos douleurs. Il nous appartient de rester en communion avec Lui, source de Vie et d’espérance.
Si nous vivons en Christ et que Christ vit en nous, si nous restons dans cette unité, nos doutes, nos angoisses et nos questions disparaîtront. La présence glorieuse du Christ dans notre vie nous donne une joie profonde. Nous vivons alors une vie nouvelle, maintenant et pour toujours. Nous pouvons nous apercevoir que nos prières, adressées à Dieu au nom de Jésus, en communion avec lui, sont toujours exaucées.
Si nous restons tous unis, et tous unis en Christ, les souffrances actuelles de l’église dans ce contexte anxiogène ne seront que les douleurs temporaires de l’enfantement et de la joie à venir d’un monde nouveau.

Reprenons avec un regard nouveau les paroles qui précèdent le Sanctus :
« Rendons grâce au Seigneur notre Dieu. – Cela est juste et bon. »
Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à Toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.
Car le Seigneur Jésus, vainqueur du péché et de la mort, est aujourd’hui ce Roi de gloire devant qui s’émerveillent les anges : Il s’élève au plus haut des cieux, pour être le juge du monde, et le seigneur des seigneurs, seul médiateur entre Dieu et les hommes ; il ne s’évade pas de notre condition humaine : mais en entrant le premier dans le Royaume, il donne aux membres de son corps l’espérance de le rejoindre un jour.
C’est pourquoi le peuple des baptisés, rayonnant de la joie pascale, exulte par toute la terre, tandis que les anges dans le ciel chantent sans fin l’hymne de ta gloire. »


Adressons-nous à ce père plein de tendresse et de miséricorde, comme nous le disons en célébration avant le Notre-Père :
« À nous qui sommes tes enfants, accorde, Père très bon, l’héritage de la vie éternelle auprès de la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, auprès des Apôtres et de tous les saints, dans ton Royaume où nous pourrons, avec la création tout entière enfin libérée du péché et de la mort, te glorifier par le Christ, notre Seigneur, par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien. »

Aujourd’hui, nous fêtons Sainte Rita, que des milliers de fidèles invoquent quotidiennement lorsque les moyens humains ne leur permettent plus de trouver la solution à leur malheur, à leur souffrance, à leur détresse. Nous vous proposons cette prière de protection :
Sainte Rita, Dieu notre Père vous a donné la grâce de pouvoir accomplir des miracles et de répandre sur le monde ses bienfaits. Me voici devant vous pour vous présenter mes demandes et vous dire ma reconnaissance.
Vous que l’on appelle la « Sainte des Impossibles », gardez-moi des malheurs irréparables, éloignez de moi et des miens le désespoir, qui est la mort de l’âme.
Aidez-moi à vivre les vertus qui ont marqué votre vie : la douceur, la patience, l’humilité, la charité et la bonté pour les plus démunis, la piété, le sens du devoir et surtout la confiance inébranlable au Seigneur.
Je me mets sous votre protection. Demandez au Seigneur le pardon de mes péchés et la force de résister à la tentation.
Guidez-moi, guidez ceux que j’aime, à travers cette vie jusqu’au banquet du Royaume où nous vous retrouverons dans la gloire de Dieu. Amen.

Belle prière à tous, et restons en lien fraternel, unis par notre foi et notre amour de Dieu,
Nathalie et Pascal

P.S. : Ce blog est le vôtre. N’hésitez pas à l’enrichir et le faire vivre avec vos réactions, prières, intentions…. Ce sera un bonheur de partager ensemble notre foi, nos doutes, nos joies,…bref ce que le Seigneur nous donne de vivre.

CHANT

Laudate Dominum – Taizé
Louons le Seigneur, nous son peuple, louons et célébrons le Seigneur

Laudate Dominum, laudate Dominum, Omnes gentes, Alleluia

Louez-le Seigneur tous les peuples ! Fêtez-le, tous les pays Alléluia !
Son amour envers nous s’est montré le plus fort. Éternelle est sa fidélité. Alléluia !

Laudate Dominum, laudate Dominum, Omnes gentes, Alleluia

Dieu monte parmi l’acclamation, Le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, Sonnez, sonnez pour notre Roi, sonnez !

Acclamez, acclamez Dieu toute la terre, Chantez à la gloire de son nom, en disant :
« Toute la terre se prosterne devant toi, elle chante pour toi, elle chante pour ton nom ».

Peuples, bénissez notre Dieu ! Donnez une voix à sa louange.
Car il rend notre âme à la vie, Il préserve nos pieds du faux pas, Alleluia !

Louez Dieu, louez Dieu dans son temple saint. Louez-le au ciel de sa puissance.
Louez-le pour ses actions éclatantes, Louez-le, louez-le selon sa grandeur.
Alléluia, Alléluia, Que tout être vivant chante louange au Seigneur,
Alléluia, Alléluia, Que tout être vivant chante louange au Seigneur.

EVANGILE

« Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ;
vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée.
Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera.
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »

– Acclamons la Parole de Dieu : Louange à toi, Seigneur Jésus !

Méditation du Père Emmanuel Payen (RCF)

« Un jour vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en Joie », nous dit Jésus. Et il nous donne l’exemple de la maman qui accouche. « Elle souffre et connaît l’angoisse parce que son heure est arrivée. Mais quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de la souffrance, tout heureuse que son enfant soit en vie ».

La souffrance est bien réelle. Qu’elle envahisse notre corps, notre esprit et notre âme, la souffrance est une torture que Jésus a connue, au Jardin des Oliviers, sous le fouet des soldats romains, trahis par ses amis, cloué sur la croix. Jésus a souffert sous Ponce Pilate et porté sa croix jusqu’au calvaire où il a rendu l’esprit.

Jésus a vraiment souffert, connu la condamnation de l’innocent. Jésus a connu la souffrance de la mort d’un ami jusqu’à en pleurer.
Jésus a connu les souffrances de toute la famille humaine.

Mais la souffrance n’a pas eu le dernier mot. La Vie du ressuscité est plus forte. La Joie de l’amour vainqueur sur toute haine l’emporte. Il y a parfois des pleurs de Joie. « Une Joie que personne ne nous enlèvera »
Une Joie de la foi qui n’est pas fabriquée par soi-même, ni par un euphorisant, mais qui est vraiment un cadeau de Dieu, un don de la Vie plus forte que toute mort.

En ces jours qui nous préparent à la Pentecôte, en ces jours où nous aspirons à la vraie Joie avec Toi, aides-nous, Seigneur, à vivre toute souffrance comme une coopération à l’enfantement d’un monde nouveau où la Vraie Joie sera en tous

Extraits de l’homélie de l’Abbé Link

https://carrefours.alsace

Etonnante image : l’Homme nouveau est enfanté à la vie divine dans les douleurs d’accouchement de l’Eglise.
Jésus ne fait aucune allusion directe à sa propre souffrance : tout est centré sur l’épreuve que devront traverser les disciples lorsque leur Maître leur sera enlevé. Il est bon de réentendre que les souffrances de l’Eglise – et donc aussi les nôtres – font parties des douleurs d’accouchement du monde nouveau.
Cependant, nos épreuves ne sont fécondes que par leur lien avec la Passion du Christ, qui est déjà celle de son Eglise, puisque « c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé » (Is 53, 4).

C’est bien la souffrance de l’Eglise qui enfante l’Homme nouveau ; mais en tant que Tête de cette Eglise, le Christ passe le premier par les douleurs de l’enfantement. L’image de la femme qui accouche inclut donc le Fils de l’homme, qui récapitule en lui toute l’humanité, appelée à naître à la vie divine.

Dès lors, la naissance ne réjouira pas seulement le cœur de l’Eglise, mais elle sera partagée aussi par Jésus, qui aura traversé victorieusement les douleurs de l’enfantement. C’est même la vision du Ressuscité qui libèrera cette joie : « Vous aussi maintenant vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ».

De même que par le mystère de l’incarnation, le Verbe s’est fait solidaire de nos souffrances, par le mystère de la résurrection, il nous rend participant de sa joie, la joie de l’Esprit, que « personne ne nous enlèvera ». Jésus nous présente une fois de plus la rédemption comme un étonnant mystère de solidarité : le Fils de Dieu se fait « homme des douleurs » (Is 53, 4), afin de déverser la vie et la joie divines dans nos morts et nos tristesses humaines.

Puissions-nous nous souvenir de ce mystérieux échange et ne pas contrister l’Esprit en refusant d’accueillir pleinement la fécondité de la croix glorieuse dans nos vies.
Nous pourrons alors répondre amour pour amour, accomplissant joyeusement dans notre chair ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ pour son corps qui est l’Eglise (cf. Col 1, 24).

“Sois sans crainte, continue à parler, ne reste pas muet. Je suis avec toi. Dans cette ville, j’ai à moi un peuple nombreux” (1ère lect.) : c’est aujourd’hui, Jésus, que tu redis cette parole à chacun de nous.

Tu veux que nous annoncions “aux pauvres la bonne nouvelle du salut ; aux captifs la délivrance ; aux affligés, la joie” (Pr. Euch. IV) ; à tous tu veux que nous proclamions que tu t’es livré toi-même à la mort, pour que nous puissions vivre de ta vie et entrer dans ta joie, ta paix et ta lumière. Envoie encore sur nous ton Esprit, qu’il ouvre nos yeux à ton appel, et que nous ayons le courage de prendre généreusement notre part de souffrance (cf. 2 Ti 2, 3) pour l’annonce de l’évangile.

Paroles du Pape François

Extraits de l’homélie du Pape François, messe à Sainte-Marthe, 6 Mai 2016

Cela, c’est ce que font la joie et l’espérance ensemble, dans notre vie, quand nous faisons face aux épreuves, quand nous sommes confrontés à des problèmes, quand nous souffrons. Ce n’est pas une anesthésie. La douleur est la douleur, mais vécue avec joie et espérance elle t’ouvre la porte à la joie d’un fruit nouveau. Cette image du Seigneur doit beaucoup nous aider dans les difficultés ; difficultés si souvent mauvaises ; difficultés qui nous font même douter de notre foi… Mais avec la joie et l’espérance nous avançons parce qu’après cette tempête arrive un homme neuf, comme quand la femme accouche. Et cette joie et cette espérance Jésus dit qu’elle est durable, qu’elle ne passe pas.

Notre Père

Unis dans le même Esprit, nous pouvons chanter avec confiance la prière que nous avons reçue du Sauveur :
Notre Père qui es aux Cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous  aujourd’hui  notre  pain  de  ce  jour.
Pardonne  nous  nos  offenses,  comme  nous  pardonnons  aussi  à  ceux qui nous ont offensé.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre nous du Mal.

Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps. Par ta miséricorde, libère-nous du péché, rassure-nous devant  les  épreuves  en  cette  vie  où  nous  espérons  le  bonheur  que  tu  promets  et  l’avènement  de  Jésus  le Christ,  notre  Sauveur.

Car c’est à toi qu’appartiennent, le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles, Amen !

Seigneur  Jésus-Christ,  tu  as  dit  à  tes  Apôtres  :  « Je  vous  laisse  la  paix,  je  vous  donne  ma  paix ». Ne  regarde  pas  nos  péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. Amen !

Prière personnelle

Seigneur, mon corps souffre, mon âme est en peine. Aides-moi à rester uni à Toi, à vivre en Toi et Toi en moi, que je sois patient et confiant. Je te confie ma souffrance et ma peine. Je te les remets. Que ce fardeau si lourd à porter se change en joie profonde par la puissance de Ta grâce. Amen.

Ave Maria (Glorious avec les Petits Chanteurs de St Thomas d’Aquin)

Je te salue Marie comblée de grâces
Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie Marie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni.
 
Sainte Marie, Mère de Dieu
Oh! prie pour nous, pauvres pécheurs
Dès maintenant et jusqu’à l’heure de notre mort, Amen.